Strasbourg-Port Bou/Nice: les excuses du patron de la SNCF

Le président de la SNCF Guillaume Pepy a estimé que la succession d’incidents qui a conduit le train de nuit Strasbourg-Port Bou/Nice à accumuler plus de treize heures de retard, hier, « ne peut être acceptée », et assure suivre personnellement l’enquête interne qu’il a ordonnée.

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"La série d'incidents que vous avez subie n'est pas admissible", a-t-il affirmé dans une lettre aux passagers. "Cette succession d'incidents est, évidemment, tout à fait exceptionnelle. Elle ne peut être acceptée. Je sais que l'assistance et l'information ont été, pendant ce trop long voyage, partielles. Il a manqué un certain nombre de plateaux repas et les informations successives auraient dû être meilleures", a reconnu le patron de la SNCF.

"Je veillerai personnellement à ce que l'enquête ordonnée ait les suites nécessaires", a souligné M. Pepy, invitant les passagers à contacter directement par courriel le directeur des grandes lignes "pour traiter les situations particulières".

Détaillant tous les malheurs survenus à ce train, du départ retardé de Strasbourg à "l'évacuation de quelques voyageurs alcoolisés", M. Pepy s'attarde dans sa lettre sur le "changement de conducteur (qui) devait être assuré" à Belfort, et ne l'a pas été.  "La +planification+ du conducteur de relève a été, par une erreur grave, annulée. Les conditions météorologiques ont rendu la recherche d'un conducteur disponible puis son acheminement en taxi depuis Lyon extraordinairement longs. L'enquête ordonnée dira, d'ici lundi 3 janvier, si une autre solution existait", relève Guillaume Pepy.

Présentant au nom de la SNCF ses "excuses pour ce très mauvais voyage", M. Pepy a rappelé que l'entreprise allait rembourser leur billet et offrir un aller-retour aux quelque 600 passagers du train.

Parti un peu en retard de Strasbourg dimanche soir, le train a connu "une succession exceptionnelle d’incidents" qui se sont traduits par de nombreux arrêts plus ou moins prolongés, si bien que ses quelque 600 passagers sont arrivés à destination tard dans la soirée lundi, et non dans la matinée comme prévu.

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