Témis Sciences : la Franche-Comté veut abriter l’innovation

La première pierre de Témis Sciences a été posée ce lundi sur la Technopole. Porté par la région Franche-Comté, le projet vise à réunir 260 chercheurs des différents départements bisontins du laboratoire Femto-St aujourd’hui répartis sur quarte sites. Le bâtiment dédié à la recherche s’étendra sur 5 300m2. Pour multiplier les travaux de micro-fabrication en atmosphère saine, la surface de la salle blanche sera portée à 850m2. 

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Né en janvier 2004 de la fusion de plusieurs laboratoires francs-comtois ayant des compétences complémentaires, l’institut Femto-St (Franche-Comté Electronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies) est associé au CNRS et rattachée à l’Université de FrancheComté, l’Ecole Nationale Supérieure de Mécanique et de Microtechniques, et à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard.

En 2008, il s'élargi  et intègre de nouvele compétences.  Aujourd'hui, l’institut Femto-St articulent ses recherches autour de six grands axes : 

Témis Sciences : 33,8 millions d'euros 

Aujourd'hui, le laboratoire compte 650 membres, des enseignants chercheurs, des doctorants qui travaillent notamment au transfert technologique (ou comment passer de la recherche à la création de produits ou de services).  

Témis Sciences regroupera les quatre pôles bisontins. Les équipes installées à Montbéliard et à Belfort restetont sur place. Sur 5 300 m2, dans un bâtiment répondant aux  exigences environnementales (HQE), Témis Sciences réunira 260 chercheurs. Le projet s'élève à 33,8 M€ dont 15,6 M€ de fonds européens (Feder). L’Etat s’est engagé à hauteur de 8,142 M€ sur cette opération, le Conseil régional de Franche-Comté apportera 7,63 M€, le Conseil général du Doubs 1,85 M€ et le Grand besançon 0,6 M€

A + pour Festmo-ST

 A l'image des célèbres agences de notation, l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) a classé l’Institut  "A+", le plus haut niveau de reconnaissance de la recherche publique. Femto-ST détient  aujourd'hui près de 50 brevet  avec pour certains une extension européenne, ainsi qu’aux Etats-Unis et au Japon.

Reconnu pour les études menées dans les sciences de l’information et de la communication, des matériaux et structures, et de l’énergie, participe à l’émergence d’entreprises innovantes de haute technologies et donc à des emplois d'avenir. 

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