"Après les inscriptions et appels au crime en novembre, c'est cette fois avec une extrême violence symbolique que sont attaqués nos concitoyens par le biais de leur religion. Nous tenons à leur faire savoir que nous nous sentons nous aussi salis et insultés lorsque dans la patrie des Droits de l'Homme de telles abjections deviennent possibles", indiquent Claudine Girod et Daniel Conversy, co-secrétaires du comité de Besançon du Parti de Gauche, signataires de ce communiqué.
Ils poursuivent : "Nous rappelons notre attachement aux valeurs de la République. Il est du devoir de l'Etat de garantir à chacun le droit de vivre sa foi en toute liberté. La condamnation des actes contraires à la loi, comme celui qui a été commis devant la mosquée Souna est certes nécessaire, mais elle ne suffira pas à endiguer la montée du racisme et des violences. Il revient au gouvernement, plutôt que de souffler le froid et le chaud comme le fait le ministre de l'Intérieur, ou de faire des plaisanteries vaseuses à propos de l'Algérie comme le fait le président de la République, d'engager toutes ses forces contre la propagation et la légitimation des propos islamophobes, et de garantir à tous des conditions de vie dignes qui seraient le meilleur rempart contre les avancées de l'extrême droite."