TGV Rhin-Rhône : le PS et les Verts pas vraiment sur la même ligne

On savait que la majorité PS-EELV du conseil régional était divisée sur la grande vitesse.Et, visiblement, ce n’est pas demain la veille que ça va changer. On en veut pour preuve le communiqué du groupe des conseillers régionaux Verts qui « saluent l’annonce faite par le gouvernement de l’abandon de projets des lignes à grande vitesse (260 milliards d’investissement pour des gains de temps marginaux) ».

Alors que la présidente socialiste de la Région estimait il y a trois jours que l’annonce gouvernementale ne devrait pas remettre en cause la poursuite de la réalisation du TGV Rhin-Rhône, ses partenaires écologistes prennent complètement le contre-pied et évoquent le projet de la ligne entre Belfort et Mulhouse à l’imparfait.

« En Franche-Comté, le projet de prolongation de la branche-est de la ligne TGV Rhin-Rhône portant sur ses deux extrémités ne permettait de gagner que quelques minutes (une dizaine) entre Dijon et Mulhouse (50km) pour plus d'un milliard d’euros », estime EELV qui « partage la vision de la majorité gouvernementale de garantir un service ferroviaire de proximité efficace et cohérent. En Franche-Comté, le scénario proposé d'un axe sud sur voies existantes rénovées assurerait la continuité de la LGV Rhin-Rhône vers le sud et garantirait ainsi une équité territoriale sur notre région ».

Quant à Marie-Guite Dufay elle rappelait que le 18 janvier 2012, conformément à la déclaration solennelle du président Sarkozy, un protocole d’intention pour la réalisation et le financement de la seconde phase de la branche-est de la LGV Rhin-Rhône avait été signé au ministère des Transports par l’ensemble des financeurs de la première phase, dont l’Etat et RFF.

Ce protocole prévoit le bouclage du plan de financement au premier semestre 2013, pour un démarrage des travaux au plus tard en 2014.

 

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