TGV Rhin-Rhône : inquiétudes haut-rhinoises

Comme d’autres collectivités locales, notamment franc-comtoises, le conseil général du Haut-Rhin s’inquiète de certaines déclarations gouvernementales laissant supposer un arrêt des investissements dans la grande vitesse.

Alors que les deux bouts de la branche-est du TGV Rhin-Rhône, vers Dijon (15 km) et vers Mulhouse (35 km), sont encore à financer à hauteur de plus d’un milliard d’euros, Charles Buttner, président du conseil général du Haut-Rhin, vient d’interpeller Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, et Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, pour demander le respect des accords signés et la confirmation de la mise en chantier dans les délais prévus (2014) de la deuxième phase de la branche-est de la LGV Rhin-Rhône, en particulier de la section Belfort-Mulhouse.

 « Les propos de Jérôme Cahuzac, ministre délégué au Budget, qui s’interroge sur la poursuite de l’ambitieux programme de construction de lignes ferroviaires à grande vitesse qu’avait annoncé le précédent gouvernement, ne devraient pas remettre en cause la poursuite de la réalisation du TGV Rhin-Rhône », assurait récemment Marie-Guite Dufay, présidente de l’Association Trans-Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée.

Selon elle, le protocole d’intention pour la réalisation et le financement de la seconde phase de la branche-est signé au ministère des Transports par l’ensemble des financeurs de la première phase prévoit le bouclage du plan de financement au premier semestre 2013, pour un démarrage des travaux au plus tard en 2014.

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