Toxicomanie : bientôt, une salle de shoot testée à Besançon ?

VIDÉO • Ne dites plus ”salle de shoot” mais ”halte soin addiction”. La différence réside dans un accompagnement plus important des personnes souffrant de toxicomanie, en particulier liée au crack et à l’héroïne, qu’un simple lieu pour consommer de la drogue "proprement". La maire de Besançon Anne Vignot souhaite qu’une halte santé addiction s’ouvre à titre expérimentale dans la ville avant fin 2024. Explications.

Anne Vignot, maire de Besançon © Alexane Alfaro

Une salle de shoot accueille des personnes souffrant d’addiction à des drogues telles que le crack ou l’héroïne dans le but qu’elles puissent s’injecter leur dose, mais avec du matériel propre, tel que des seringues stériles, et dans un environnement sécurisé, avec la présence d’un personnel médical pour porter secours en cas d’overdose. Il en existe notamment à Paris, à Strasbourg depuis 2016 et en Suisse depuis plus de 20 ans. Une ”halte soin addiction” propose ce type de service, mais avec un accompagnement supplémentaire dans le but d’encourager les personnes à arrêter la consommation de produits stupéfiants.

Une expérimentation à Besançon avant fin 2024

Que cette halte s’ouvre dans un lieu précis, près du CHU de Besançon par exemple, ou sous forme d’un service d'”aller vers”, la maire de Besançon souhaite que cette expérimentation voit le jour avant la fin de l’année. En attendant, un travail collectif est mis en oeuvre avec les associations locales, l’Agence régionale de santé, ainsi que la justice.

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