Transports Ginko : Kéolis remporte l’appel d’offres du Grand Besançon

Transdev, l’actuelle société en charge de l’exploitation du réseau Ginko (Bus et Tram) sur Besançon, n’a pas remporté l’appel d’offres selon des sources syndicales. Alors que les négociations sont toujours en cours avec le Grand Besançon, Kéolis devront donc être le nouveau délégataire Ginko pour une durée de sept ans à compter du 1er janvier 2018. Les syndicats craignent une diminution à court terme de l’offre…

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L'annonce a été faite en comité d'entreprise ce jeudi 24 août 2017. Kéolis serait bien de retour ! Délégataire jusqu'en 2010, il avait été remplacé à cette date par Transdev pour la gestion du réseau. Sa filiale ""Besançon Mobilités", a notamment été en charge de la mise en place du tramway de Besançon en septembre 2014.

Du côté de l'agglomération, c'est "no comment". Rien ne filtre sur les raisons qui auraient mené le Grand Besançon à choisir Kéolis, déjà en charge de la gestion du réseau de transports en commun sur Dijon. Des négociations sont toujours en cours et la signature ne devrait intervenir qu'après validation des élus lors du conseil communautaire du Grand Besançon au mois d'octobre. 

Transdev ou Kéolis, "même combat" pour les syndicats…

 Côté syndicats, pas de surprise, mais des inquiétudes. Ils craignent que l'offre kilométrique ou les cadences sur le réseau de bus soit réduites à court terme. La CFTC regrette que le Grand Besançon n'ait pas associé les partenaires sociaux aux négociations. Ils seront reçus ce lundi 28 août 2017 en début d'après-midi.

Pour Nathalie Cattet, déléguée syndicale CFTC, le Grand Besançon ne devrait pas remettre autant d'argent qu'il y a sept ans dans l'escarcelle du nouveau délégataire. "Si on ne sait pas pourquoi Kéolis a été choisi, on sait qu'il y aura des changements. On s'oriente vers une baisse de l'offre qui aura non seulement des conséquences sur l'emploi chez Ginko, mais également des conséquences pour les usagers…

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