Trois mois après la fusion Bourgogne Franche-Comté, l’extrême gauche dresse un premier bilan

Suite aux premières décisions du conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté concernant notamment l’alignement des prix de la carte grise en Franche-Comté, l’augmentation des indemnités des élus régionaux…, le comité régional de Franche-Comté PCF-Front de gauche-Gauche européenne établit un bilan et déplore les difficultés financières dans lesquelles se débattent nombre de concitoyens dans un commmuniqué.

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"La fusion des régions commence à produire ses effets hautement prévisibles : coûteuse en finances, coûteuse en temps consacré à la restructuration interne au lieu d’être consacré au service public, destructrice de cohérence territoriale, génératrice d’un processus de déclin pour Besançon", constate le comité régional de Franche-Comté.

Il dénonce "La hausse des indemnités des élus régionaux, au nom du temps de travail supplémentaire, l’alignement des taxes sur cartes grises sur le taux bourguignon au prix d’une  augmentation de 41,7% pour les Franc-Comtois n’en sont que les premiers exemples", en ajoutant que "Deux régions pauvres ne font pas une région riche, et il est vrai que les moyens manquent pour mener des politiques régionales ambitieuses."

Pour le PCF, le Front de gauche et Gauche européenne, "il faut cesser de les rechercher en ponctionnant toujours les mêmes : les classes moyennes et populaires. C’est méconnaître gravement les difficultés financières dans lesquelles se débattent nombre de nos concitoyen-ne-s que de considérer qu’une hausse de 60 à 90 euros pour un achat de voitures, y compris d’occasion, serait indolore. Le gouvernement n’a pas mené la réforme fiscale qu’il avait promise."

"Pire", ajoute le comité, "il a multiplié les cadeaux sans contrepartie aux grandes entreprises et fait payer la facture aux collectivités, par les baisses de dotations les plus fortes qu’elles aient jamais connues. La solution n’est ni de réduire les services publics comme le demande la droite, ni de pressurer  les citoyen-n-es avec un impôt injuste, mais d’exercer toutes les pressions nécessaires sur le gouvernement pour qu’il restitue à la région de Bourgogne-Franche-Comté les 20 millions d’euros de baisse de dotations qu’il a prévue pour l’année 2016."

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