Trois sages femmes de Bourgogne Franche-Comté lancent l’opération #Make5Happen

Imane Abdelillah, sage-femme à Besançon, Brigitte Ferry Daeschler de Longvic et Inès Sadi, sage-femme à Montain proposent aux habitants de leurs villes respectives de se mobiliser en faveur de la santé des femmes en Afrique Subsaharienne avec l’opération #Make5Happen de l’Association pour la médecine et la recherche en Afrique. 

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Le principe : pour 1 €, les participants personnalisent un bracelet de naissance et l’accrochent à la chaîne solidaire #Make5Happen. Objectif : créer une chaîne solidaire de 5km.

Imane, Brigitte et Inès disposent d’un an pour atteindre cet objectif en ayant démarrer l'opération en avril 2017.

Partout en France des sages- femmes proposent de participer à la chaîne #Make5Happen de l’Amref qui a déjà reçu le soutien de la chanteuse Zazie et de l’animatrice de télévision Samira Ibrahim. 

#Make5Happen : le concept

L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 5 km la distance idéale entre une population et les services de santé. L’Amref milite pour faire de cette distance une réalité pour les futures mamans en Afrique Subsaharienne, qui en parcourent le double voir le triple et dans des conditions difficiles particulièrement en zone rurale. #Make5Happen participer à réduire la distance qui sépare les mamans d’un centre de santé équipé en personnel qualifié et matériel, afin d’assurer un suivi optimal des grossesses. 

Infos +

  • Chaque année près de 200 000 femmes meurent au moment de la grossesse ou de l’accouchement, en Afrique subsaharienne, laissant près d’un million d’orphelins. Pourtant, 80% de ces décès peuvent être évités avec des sages-femmes formées. Face à ce constat l’Amref lançait en 2011, la campagne internationale Stand up for African Mothers, qui vise à former 15 000 sages-femmes en Afrique.
  • A ce jour près de 9 000 sages-femmes ont été formées dans 8 pays d’Afrique (Sénégal, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Kenya, Mozambique, Ouganda, Soudan du sud et Tanzanie) ; mais former des sages- femmes ne suffit pas, elles doivent être déployées jusque dans les zones les plus isolées pour assurer un accès équitable aux soins.
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