UberPOP: pour Valls, “la fermeté” du gouvernement “a payé”

Ce vendredi 3 juillet 2015 à besançon, Manuel Valls a estimé que « la fermeté » du gouvernement avait « payé », après l’annonce par la société américaine Uber de la suspension de son service controversé UberPOP en France. 

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"C'est une profession qui a besoin de règles, nous ne sommes pas dans la loi de la jungle et avec un esclavagisme qui serait celui des temps modernes", a dit le Premier ministre à la presse à Besançon, en marge d'un comité interministériel sur la jeunesse. "Notre société a besoin d'autorité et de règles", a-t-il ajouté. 

"La décision qui vient d'être annoncée est la démonstration que la fermeté du gouvernement, dans ce domaine-là comme dans bien d'autres, a payé", a-t-il dit en citant aussi l'autorité du "ministre de l'Intérieur". "Nous avons toujours dit que nous n'étions pas contre Uber, que nous n'étions pas contre les VTC, qu'il fallait, là aussi, des règles, nous sommes d'ailleurs prêts à examiner dans ce domaine-là toutes les évolutions nécessaires, mais UberPOP devait être interdit", a estimé le chef du gouvernement. 

Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, on indique que "le ministre se félicite de cette décision. Cette activité illégale est supprimée conformément au droit". Le ministre "poursuivra le dialogue dans un esprit de responsabilité et d'apaisement". 

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