Les faits s'étaient déroulés entre novembre 2011 et janvier 2012 à Besançon où l'homme habitait avant de s'établir à Ustarritz (Pyrénées-Atlantiques). Des colocataires du propriétaire du chien avaient été témoins de sévices infligés à l'animal et l'avaient dénoncé. A la suite de ces dénonciations, le chiot a été retrouvé mort dans des taillis.
L'homme ne s'est pas présenté à l'audience jeudi. Il n'avait pas d'avocat pour le représenter et il est toujours recherché.
"Six mois ferme ont été requis lors de l'audience, il a finalement écopé de deux mois ferme au vu de ses antécédents. Cet homme d'une trentaine d'années possède un casier judiciaire pour vols et violences sur personnes", a indiqué Me Agnès Hauciarce-Rey, du barreau de Bayonne, en confirmant la condamnation révélée par le journal Sud Ouest. "La sévérité de la sanction s'explique également en l'espèce par l'importance des actes de cruauté infligés à ce chiot acheté sur le site Leboncoin", a-t-elle ajouté. Le tribunal de Bayonne avait été saisi de l'affaire pour "sévices graves ou actes de cruauté sur un animal domestique". Selon l'avocate, les sévices étaient allés crescendo : le prévenu avait administré à l'animal coups de pied et coups de poing, il avait ensuite essayé de l'abandonner, de le pendre, de lui faire ingurgiter de force des médicaments, avant de le tuer à coups de pierre sur le crâne.
Une interdiction de posséder un animal a été prononcée au titre de peine complémentaire.
(source : AFP)