Un début d’année entre agacement et colère pour le syndicat sud santé-sociaux du CHU

Le syndicat Sud santé-sociaux du CHU de Besançon a souhaité faire le point sur l’année à venir dans un communiqué du 29 janvier 2024.

© Hélène Loget ©

À l’instar de nombreux hôpitaux en France, le syndicat indique que la durée d’attente est "inacceptable" et "maltraitante" aux urgences. Selon lui, les soignant(e)s sont en difficultés, coincé(e)s entre des “injonctions paradoxales“ : "pratiquer des soins de qualité dans une organisation globale qui ne le permet pas".

Concernant les soins, le syndicat indique que la charge de travail "s’intensifie" avec un taux d’occupation des lits en "augmentation. "La promesse de refonte des effectifs minimum par service reste lettre morte malgré nos demandes réitérées et les promesses faites", précise le syndicat qui rappelle que 137 lits d’hospitalisation ont été fermés depuis 2017 dont 59 en 2022 et encore "120 lits fermés par manque de personnel sur les 1.025 officiellement accordés au CHU".

"La situation financière de notre CHU va continuer de se dégrader malgré les efforts de son personnel qui n’a jamais “produit“ autant de soins qu’en 2022, qui battra, sans aucun doute, un nouveau record “d’activité“ en 2023, et qui le battra encore en 2024, parce que les besoins en soins sont énormes et ne cessent d’augmente", s’inquiète le syndicat qui contaste également "un taux d’arrêt de travail supérieur à la moyenne nationale". 

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