Un pic allergique à l’ambroisie prévu en août

Après la canicule et les pluies de ce week-end, on pouvait croire que le pic des pollens était terminé… et bien c’était sans compter sur l’ambroisie… Des prélèvements sont d’ailleurs effectués dès ce mardi 30 juillet 2019. Hélène Tissot, chargée de mission à ATMO Bourgogne Franche-Comté, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l’air dans la région, nous en parle.

Hélène Tissot, chargée de mission pour ATMO BFC © Hélène Loget ©

L’édition 2019 de la campagne de surveillance spécifique des pollens d’ambroisie démarrera mardi 30 juillet 2019 avec l’installation des premiers prélèvements dans les capteurs.

Selon Atmo Bourgogne-Franche-Comté, en charge de la surveillance de la qualité de l'air dans la région, un pic aux pollens d'ambroisie va se déclarer au mois d'août : "Il y aura des quantités de pollens important dans l'air. Cette plante a deux facteurs de diffusion : un premier au niveau local suite à des travaux et un second en provenance de la région Rhône-Alpes qui est "très impactée par cette plante".

Où sont installés les capteurs ?

Huit capteurs sont impliqués dans cette surveillance en région BFC : Montbéliard, Besançon, Dole, Bletterans, Mâcon, Dijon, Chalon et Nevers.

Les prélèvements démarrent ce mardi matin et le premier bulletin d’information relatif aux pollens d’ambroisie devrait être diffusé le vendredi 9 août. Il est possible de le recevoir chaque semaine durant la campagne, directement par mail en s’abonnant via le site www.atmo-bfc.org rubrique « Abonnements ». Cette étude prendra fin lorsque la pollinisation de la plante sera terminée, aux alentours de début octobre.

Une plante qui recrute de nouveaux allergiques

Même constat pour le docteur Rame, président du RAFT (Réseau d'allergologie de Franche-Comté). Selon lui, l'ambroisie peut "créer de nouvelles personnes allergiques". Cette plante va également au-delà des habituelles conjonctivites, rhinite, car elle "provoque davantage l'asthme".  L’ambroisie est une plante hautement allergisante : cinq grains de pollen par mètre cube d’air suffisent pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles (rhinite, conjonctivite, asthme, urticaire, eczéma...).

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