Une cordée franc-comtoise tutoie le Mont Blanc pour Semons l’Espoir

A l’occasion du vingtième anniversaire des Sommets de l’Espoir le 21 juillet dernier, Yannick Grenouillet, un sportif mortuacien engagé dans l’association Semons l’Espoir, a accompagné la cordée « enfant-parent-médecin » lors des Sommets de l’Espoir à Chamonix. Il raconte sa particiaption aux Sommets pour la troisième année consécutive, avec son fils Mickael qui a connu la maladie.

 

Yannick a séjourné avec son épouse à la Maison des Parents de Besançon. Depuis, il s’engage dans l’association Semons l'Espoir qui a créé ce lieu d’accueil qui permet aux parents de rester à proximité de leurs enfants pendant l’hospitalisation. "Pour ce père de famille et ce sportif aguerri, son parcours aux côtés de son fils a donné un autre sens à ses performances sportives" selon l'association.

"C’est au nom de la Solidarité que Yannick avance. En 2011, il a participé au TDS « Sur la trace des Grands Ducs de Savoie». La vente de ces kilomètres a été réalisée au profit de l’association. Cette année pour le 20ème anniversaire des Sommet de l'Espoi, Yannick accompagné de Thierry Vielle et de leur guide François Virot, se sont attaqués au Mont Blanc. Bien sûr, il y a la prouesse physique dont ces hommes ont fait preuve pour atteindre le sommet. Dans le cas particulier de cette cordée, au-delà du physique et du mental d’acier indispensable, c’est avec leurs cœurs qu’ils ont laissé une trace de leur passage une fois arrivé au Sommet. C’est en toute humilité qu’ils ont à leur manière apporté un peu de Franche Comté à 4 807  m d’altitude. Yannick ne s’arrête plus, il participera fin août à l’ultratrail des Quatres Massifs, et vendra à nouveau ces kilomètres au profit de l’association."

Yannick Grenouillet, Thierry Vielle (Hauteur d’Hommes, Hauteur d’Humanité) et François Virot ont installé cette banderole qui témoigne de leurs engagements associatifs respectifs, de leurs sensibilités. Des dessins d’enfants hospitalisés( Sarah et Léa), des poèmes, et la photo d’Emilie, fille de Pierre et Charlyne Dornier, fondateurs de l’association ont trouvé une place sur ces hauteurs.

 

 

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