Une, deux, trois expos … au musée du Temps

Pas moins de trois expositions sont à découvrir cet été 2013 au musée du Temps de Besançon, de l’horloge parlante à un hommage à Parmentier et à sa pomme de terre, en passant par les demeures bisontines du Moyen-Age au XIXe siècle.

Au rez-de-chaussée ou dans les combles, trois expositions sont venues enrichir en cet été 2013 les collections redéployées (lire à ce sujet notre article ICI) du musée du Temps de Besançon. Si celles-ci n’ont pas la prétention d’être "grandes" par taille, elle n’en demeure pas moins aussi diverses qu’intéressantes.

Besançon en près de 500 clichés

Au rez-de-chaussée, "Besançon et ses demeures" dévoile dans deux salles une soixantaine de photographies de façades ou de détails de maisons et immeubles du centre-ville prises par Yves Sancey, photographe au service Inventaire et Patrimoine de la Région Franche-Comté. Celles-ci ont été réalisées pour illustrer le livre qu’il co-signe avec Christiane Roussel, conservateur du patrimoine dans ce même service. Outre les clichés accrochés à des cimaises, pas moins de 400 autres photos en lien avec ces demeures défilent en boucle sur un écran. Mais attention, prévient le photographe : il ne s’agit pas de photographies artistiques mais documentaires. Ce qui ne les empêche pas d'être fort belles !

Sous les combles du palais Granvelle, s’exposent des horloges parlantes, issues des collections de l’Observatoire de Paris et déposées au musée du Temps. La première horloge parlante née en 1933 – il y a juste 60 ans – y côtoie ses petites sœurs de 1965 et 1975, non loin d’autres instruments de mesure horaire antérieurs ou postérieurs.

Les bienfaits de la patate

Juste à côté, une petite salle se consacre à la pomme de terre. Il faut en effet savoir que c’est à Besançon en 1772 que Parmentier, dont on célèbre cette année le bicentenaire du décès, avait participé à un concours lancé par l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon sur le thème : "Indiquer les végétaux qui pourraient suppléer en temps de disette à ceux que l’on emploie communément à la nourriture des hommes et les moyens d’y remédier". Le chimiste avait alors rendu un mémoire mettant en avant la pomme de terre pour la qualité de l’amidon qu’elle contient, et s’était vu décerner le "premier prix". Autour de ce manuscrit original de Parmentier toujours conservé à Besançon, l’expo-dossier présentée en partenariat entre les archives municipales et l’Académie de Besançon présente diverses lettres du savant, des ouvrages en rapport avec la pomme de terre dont ses plus anciennes descriptions du XVIe siècle, et divers documents sur la postérité de Parmentier et son rôle dans le développement de la consommation de ce tubercule.

Toutes les infos pratiques dans notre agenda :

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