Une Franc-Comtoise présente une création au festival de Cannes !

Il y a 7 ans, cette mère de famille a décidé de tout plaquer (professionnellement) pour tenter de vivre de sa passion, la création de bijoux. Mais elle ne fabrique pas uniquement des accessoires. Elle aime aussi créer des vêtements, notamment en fil d’aluminium comme on peut le voir dans sa boutique, A fleur de peau, à Ornans. Ce jeudi 8 mai, Virginie Buron présentera, lors d’un défilé en ouverture du festival de Cannes, une création spécialement imaginée et fabriquée pour l’occasion…

©

"Un beau jour, je me suis réveillée à mes 30 ans, ce que je faisais ne me plaisait pas du tout (assistante de direction puis assistante maternelle) et comme j'ai toujours aimé les travaux manuels, je me suis dit que c'était le moment de me lancer" nous explique Virginie. C'est comme ça que depuis 7 ans, cette créatrice de bijoux s'est officiellement lancé dans sa passion, la création de bijoux.

"Je suis fière, et en même temps, ça me fait flipper !"

Virginie souhaite s'orienter davantage vers le stylisme et l'accessoirisme notamment pour le cinéma. "Je voudrais m'amuser avec des volumes, des choses plus conséquentes" précise-t-elle. C'est pourquoi elle a participé à un concours et contacté un styliste cannois (dont le nom est encore secret jusqu'au 8 mai) qui organise un défilé et qui ne voulait pas rester seul et donner une chance à 12 nouveaux stylistes de présenter leur talent.

"Je ne suis pas styliste mais je vous écris quand-même parce que je fais ça, ça, et ça". C'est ainsi que la créatrice se retrouve à fabriquer une robe en fil d'aluminium pour un défilé à Cannes pour un grand créateur ! Seule contrainte : le thème "la montée des marches"... "Je suis très fière mais en même temps ça me fait flipper parce que je suis très réservée, je n'ai pas appris mon métier..." nous confie-t-elle.

Virginie espère un retour du milieu de la mode, avoir des contactes pour pouvoir développer son concept de vêtements A Fleur de Peau "pour que ce soit porté par des personnes qui pourront les porter parce qu'ici, on n'a pas la clientèle pour ce type de robe. Il faut vraiment que je trouve un autre marché".

Pour anecdote, lorsque nous avons rencontré Virginie (le 9 avril 2014), la robe tenait dans cette boîte ci-dessous :

Quitter la version mobile