Le verdict est attendu vendredi à l'issue de trois jours de procès où Sébastien Volet, accusé de meurtre sur ascendant, sera défendu par Me Liard. Au premier jour d'audience, ce Bisontin de 35 ans a reconnu s'être rendu chez ses parents et avoir frappé son père, assurant avoir voulu parler à la victime, sans vouloir la tuer. De manière confuse, il s'est retranche derrière son alcoolisme.
Le 31 juillet 2012 il a les mains en sang lorsque la police arrive au domicile de ses parents, à Besançon. Il vient de fracasser le crâne de son propre père, âgé de 66 ans et placé sous assistance respiratoire, sur le carrelage de la cuisine, sous les yeux de sa mère.
Une rage meurtrière incompréhensible en dehors de son alcoolisation massive ce matin là et de sérieux troubles psychiatriques. Sébastien Volet sortait du CHS de Novillars où il avait séjourné à plus de 120 reprises depuis 2010. Les experts ont conclu à un « état limite » et à « une altération de son discernement ».