«La presse s'est déjà faite l'écho de ses difficultés de coexistence et a relaté les interventions des « médiateurs » mis en place par le conseil général sur la vélo-route», explique Philippe Gonon, leader bisontin du Modem, qui estime également que «dans Besançon, le phénomène est aggravé par l'absence d'infrastructures logiques et cohérentes dans leur ensemble, par la densité de population et de voitures, par le mépris de certains des règles les plus élémentaires et, il faut le dire, par une implantation de pistes cyclables par moment franchement aberrante».
Le conseiller municipal du Modem propose donc de « lancer une grande campagne pour l'adoption d'un code, non plus de la route, mais de la rue (une charte de bonne conduite, dans tous les sens du terme, en ville) et pour l'adoption d'une politique d'infrastructures, de signalisation et de règles compréhensibles, admises et respectées par tous. Le tout accompagné d'une forte communication autour de ce nouveau dispositif et d'un peu de verbalisation des infractions, après un temps raisonnable d'adaptation»