VIDEO : Jardaince Plancton Dessecret

Découverte d’un artiste bisontin : Jardaince Plancton Dessecret qui nous dévoile sa vision du monde en chansons…

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Jardaince Plancton Dessecret : Clin d'oeil
envoyé par BertrandVinsu. - 

Pourquoi "Jardaince Plancton Dessecret"?

J’aime l’idée d’avoir un nom d’artiste. Cela permet de nommer la partie artistique de tel ou tel individu. Certains artistes, chanteurs ou peintres,  gardent leur vrai nom pour nom d’artiste, car leur personnalité est uniquement artistique, ce sont « les vrais » somme. Jardaince-Plancton Dessecret, c’est plus précis que mon vrai nom et prénom, plus cohérent pour le rôle que je me donne, pour le personnage dans lequel je rentre. Je trouve ces trois mots accolés très jolis. De plus ils m’offrent une page vierge dans Google. Si je décidais de devenir bandit, navigateur ou pâtissier, je trouverais probablement un autre nom. 


D'ou vient cette envie de chanter?


Je parlerais plus de l’envie d’écrire. Cette envie n’était au début qu’une envie esthétique. La vision du poète à la terrasse du café qui écrit, ou l’image du dandy du haut de sa tour d’ivoire qui maudit, sont très séduisantes. Au début, je n’écrivais que pour écrire. Et puis après pour fuguer et rentrer dans différentes peau, fixer des souvenirs, ou aller au bout de mes rêves. Parait que si l’Homme réalisait la moitié de ses désirs, il doublerait ses peines. C’est Benjamin Franklin qui l’a dit. Hors j’ai très envie d’être heureux sans oublier tous mes désirs, et j'en ai beaucoup. Alors quand je dois faire quelque chose de mal qui pourrais me retomber sur le coin de la tête, j’essaye de le faire dans un coin de ma tête, et je le chante. Mais pas toujours, sinon je n’ai plus d’inspiration non plus. Une fois que mon texte est écrit et que sa mélodie complice le berce, je fredonne et je réalise qu’il manque quelque chose, je prends ma guitare, je cherche les accords, et là, je chante.

Comment choisis tu la langue dans laquelle tu écris tes textes?

Pour moi, une chanson, c’est le mélange honnête d’un texte et d’une mélodie qui se donnent naissance mutuellement pour exprimer une pensée. Il y a le risque quand on écrit une chanson d’employer une mauvaise manière, comme de laisser la forme, les mots,  les rimes, la rythmique et les pieds, s’emparer de la plume au détriment du fond. Il y a le risque de vouloir faire rimer «amour » avec « toujours », alors que  « amour », ça peut très bien rimer avec « courir à poil dans la forêt» Et comme dans mon cas la mélodie ne vient pas sans texte, je suis bien obligé d’écrire dans la langue qui me permet d’exprimer le plus honnêtement. Parfois je chante en anglais, c’est plus rare ca je suis moins ému par l’anglais que par le français. Et puis j’aime la chanson  française, les images auxquels renvoie cette langue. En deux mots, c’est plus facile !

Quels sont tes projets?

L’objectif ultime, c’est d’être heureux. Après j’aimerais bien écrire des très jolies chansons, peindre, devenir designer ou juriste, courir à poil dans la forêt avec mon amour, boire des cafés avec les amis, enregistrer dans le courant de cette année un clip de ma chanson « Mon ange » avec un réalisateur du coin,  partager des repas de famille, enregistrer mes chansons dans un vrai studio, rencontrer Alain Souchon, Miossec et Jean-Loup Dabadie.

 

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