VIFS ou le Musée de la personne s’invite à Besançon

Du 25 avril au 3 mai 2015, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon vidé de ses collections en raison de ses futurs travaux accueille, à l’initiative de la scène nationale de Besançon Les 2 scènes, une installation vidéo doublée d’une performance orchestrée par Le GdRA de Toulouse.

Pour trouver l’origine de "VIFS, un Musée de la Personne", qui est présenté durant quelques jours à Besançon, dans le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie actuellement vide, il faut remonter en 2013. Cette année-là, l’auteur, metteur en scène et musicien Christophe Rulhes et l’acrobate, chorégraphe et scénographe Julien Cassier, du GdRA créée en 2005 à Toulouse, sont sollicités dans le cadre de Marseille-Provence 2013.
 
"Nous avons été invités par la Capitale européenne de la culture, par deux théâtres : la scène nationale du Merlan et le théâtre d’Arles. Ils nous ont demandé de réfléchir à un mot, qui est celui de territoire. J’ai proposé que nous répondions par le mot : personne. Nous avons proposé à nos partenaires de filmer six Arlésiens, de filmer six Marseillais et de recueillir douze récits de vie. A partir de ces douze récits de vie là, j’ai écrit un texte, qui est le texte de la performance et on a créé le dispositif vidéo qui accueille les témoignages, qui accueille la performance", avait expliqué Christophe Rulhes à  Nadège Pandraud du PACA Labs à l’université Aix-Marseille.
 

Le public invité à dialoguer avec les vidéos

Ce sont donc ces douze témoignages projetés sur douze écrans que les visiteurs de ce Musée de la Personne vont découvrir à Besançon. Mais, il ne s’agit pas juste de se poster devant et d’écouter ce qui est raconté. Le public est invité à faire apparaître sur les écrans des informations, des matières graphiques, des textes et les déplacer dans un jeu coopératif avec les autres spectateurs. 
 
En outre, cette installation vidéo se complète d’une performance. Deux fois par jour, un texte rappelant "la complexité et la magnifique densité de tout territoire et de toute personne", une chorégraphie au trampoline où "des corps chutent, se relèvent, s’élancent et se posent, bifurquent et s’opposent, s’unissent et se rassérènent" et une musique seront joués en relation avec les douze surfaces de projection vidéo dans une scénographie immersive et lumineuse. 
 
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