Ville de Besançon + police municipale = “je t’aime moi non plus”

Dans un communiqué du 15 février 2022, le syndicat Force ouvrière de la police municipale de Besançon dénonce une « non-reconnaissance » de la profession de la part de sa direction, la Ville de Besançon.

© Alexane Alfaro

Le syndicat rapporte que depuis l'arrivée de la maire au pouvoir, le "coeur de métiers" des policiers municipaux est de verbaliser "ostensiblement" les automobilistes qui roulent au-delà de 20 km/h au centre-ville, alors que "les missions de la police municipale sont nombreuses : tranquillité, sécurité, salubrité, maintien du bon ordre et médiation sont abandonnés au profit de tâches robotisées."

Suite à plusieurs actions, tentatives de négociations et discussions entre la direction, les élus et les organisations syndicales et les agents autour des difficultés déjà rencontrées, FO rapporte que "la municipalité reconnaît que la police municipale fait partie des métiers en tension". Toutefois, "l'employeur s’évertue à annualiser le temps de travail au grand détriment  des agents en voulant missionner ces derniers en soirée alors qu’il est prouvé que les besoins des bisontins se situent principalement le matin."

Le syndicat conclut : "La -non -reconnaissance- de la profession de policier municipal conduit au découragement de ces professionnels, qui à l'image des agents de la fonction publique territoriale, souffrent déjà d'un manque de considération et de salaires au rabais !"

Quitter la version mobile