Violences urbaines à Vesoul : cinq nouvelles interpellations et mise en place d’un un groupe anti-délinquance

Cinq nouveaux suspects ont été interpellés mercredi 6 et jeudi 7 décembre 2017 en Haute-Saône après les violences urbaines qui ont émaillé la ville fin septembre, a indiqué le procureur qui a installé un groupe local de traitement de la délinquance.

Quatre hommes d'une vingtaine d'années ont été interpellés mercredi lors d'une vaste opération mobilisant une quarantaine de policiers et quatre chiens spécialisés dans la recherche d'armes et de stupéfiants. Ils ont été mis en examen jeudi, trois ont été placés sous contrôle judiciaire et un a été écroué, a précisé le procureur de Vesoul, Emmanuel Dupic. 

Un cinquième suspect s'est constitué prisonnier jeudi. Il sera présenté vendredi à un juge en vue de sa mise en examen. Les investigations ont permis "d'identifier formellement ces nouveaux individus comme ayant participé activement aux violences sur les policiers et pompiers" et "à la destruction par incendie de véhicule", dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 septembre 2017, a souligné le magistrat.

Douze suspects âgés de 17 à 44 ans avaient déjà été mis en examen dans le cadre de cette information judiciaire ouverte pour "violences aggravées sur dépositaires de l'ordre public, en réunion et avec armes" et pour "destruction par incendie". Huit d'entre eux avaient été écroués et quatre placés sous contrôle judiciaire.

Cette vaste affaire de délinquance touchant à sa fin, le procureur a mis en place jeudi un groupe local de traitement de la délinquance. Celui-ci réunit des policiers municipaux et nationaux, des bailleurs sociaux, la mairie, des associations d'insertion, les transporteurs publics et les chefs d'établissements scolaires pour lutter contre les incivilités.

L'objectif de ce groupe "est de lutter de manière structurelle et en profondeur contre la délinquance à Vesoul, et plus particulièrement dans les quartiers Montmarin et des Rêpes, en coordonnant des cultures institutionnelles différentes", a expliqué le procureur qui tient à "rapprocher les acteurs institutionnels au plus près des citoyens".

(AFP)

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