Voltarène, Ketum, Prolia… Parmi les médicaments “plus dangereux qu’utiles” pour la santé

Pour la cinquième année consécutive, la revue Prescrire a publié le 26 janvier 2017 un bilan « des médicaments à écarter pour mieux soigner ». Ce bilan recense des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu’utiles, à écarter des soins. « L’objectif est d’aider à choisir des soins de qualité, pour d’abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts », précise la revue. 

L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse : recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d'efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d'inconnues.

En 2017, le bilan porte sur les médicaments analysés dans Prescrire durant sept ans, de 2010 à 2016. 

91 médicaments "plus dangereux qu'utiles" 

Cette analyse a recensé 91 médicaments (dont 82 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l'Union européenne. 

La liste noire

Cancérologie – Hémotologie

Cardiologie

Dermatologie – Allergologie

Diabétologie – Nutrition

Douleur – Rhumatologie

Gastro-entérologie

Gynécologie – Endocrinologie

Infectiologie

Neurologie

Pneumologie – ORL

etc.

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