130 locomotives électriques commandées par l’Ukraine : une “excellente nouvelle pour le site Alstom” (D. Meslot)

L’Ukraine et la France ont signé ce jeudi 13 mai 2021 quatre accords intergouvernementaux d’un montant total de 1,3 milliard d’euros qui prévoient notamment la fourniture de 130 locomotives électriques et 370 camions de pompiers au gouvernement ukrainien.

© DR C. Grudler

Le premier contrat porte sur l’achat au groupe français Alstom, par les chemins de fer ukrainiens, de 130 locomotives électriques destinées au fret, pour un montant de 880 millions d’euros. Dans le cadre de ce projet, les Français ont « accepté d’augmenter » la part qui sera produite en Ukraine de 20 % à 35 %, a précisé M. Le Maire.

Une "excellente nouvelle"

"La commande par l’ Ukraine de 130 locomotives électriques pour un montant de 880 millions d’euros est une excellente nouvelle pour le site Alstom de Belfort", explique avec enthousiasme le maire de Belfort, Damien Meslot.

"Elle va permettre de fournir du travail pour les sept années à venir au site belfortain d’Alstom, c’est aussi une reconnaissance pour le savoir-faire industriel des salariés belfortains ; grâce à cette commande et à la production du TGV du futur, le site Alstom de Belfort  se trouve ainsi conforté dans ses perspectives d’avenir", précise le maire.

"Un succès diplomatique, géopolitique et industriel" pour Christophe Grudler, député européen et Conseiller municipal de Belfort

Pour le député qui s'est rendu sur place en Ukraine à l'occasion de la signature, c’est "une excellente nouvelle pour l’emploi local" : "c’est sept années de travail qui sont garanties pour les usines de Belfort et Ornans (conception globale, chaudronnerie, moteurs) avec aussi une charge pour le Creusot (conception de boggies) et Tarbes", indique Christophe Grudler.

Il poursuit : "L’assemblage se fera en Ukraine, comme le voulait ce pays, sauf pour les 10 premières assemblées à Belfort. C’est ensuite un véritable succès diplomatique pour le gouvernement français qui a suivi le dossier depuis plus de deux ans (interventions de l’Élysée, de Matignon, de Bercy, visites ministérielles, etc.) (...) Je vais suivre avec attention l’application concrète de cet accord. Le bureau d’études de l’usine de Belfort va travailler dessus dès les prochaines semaines, la fabrication n’intervenant que dans 18 mois", tient à préciser le député.

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