18 à 20 ans requis pour le meurtre d’une revendeuse d’héroïne

Le parquet a requis vendredi 18 à 20 ans de réclusion contre le meurtrier présumé d’une revendeuse d’héroïne, dont le corps avait été retrouvé dans un bois près de Vandoncourt (Doubs) en octobre 2010.

Devant les assises du Doubs, l'avocat général n'a reconnu aucune "clémence particulière" à l'égard d'Anthony Rosset, 33 ans. L'accusé nie avoir tué Cécile Chardon-Zaretti, 27 ans et mère de deux enfants, portée disparue en octobre 2010 alors qu'elle était partie nourrir les chats du quartier de son domicile de Vandoncourt.

En réalité, ce sans-emploi domicilié dans le secteur de Montbéliard avait rendez-vous avec elle pour se procurer un gramme d'héroïne. A la cour d'assises, il a affirmé avoir découvert le corps de la jeune femme ensanglanté, gisant dans une rue. Il a prétendu que c'est par peur d'être accusé du meurtre qu'il avait caché le cadavre sous des branchages, dans un bois voisin.

Pour l'avocat général, l'accusé a menti. La victime a été tuée de trente à quarante coups assénés à l'aide d'un marteau brise-glace, comme celui qu'elle gardait en permanence dans son sac à main, selon le médecin légiste.

Sa disparition, signalée par la famille, avait donné lieu en octobre 2010 à d'importantes recherches dans les environs de ce village du Doubs. Le corps n'avait été retrouvé qu'au bout d'une douzaine de jours.

(source : AFP)

Quitter la version mobile