31 millions d’euros injectés dans les établissements de santé de la région

1.429.100 € pour le CHRU de Besançon •

L’ARS délègue aux établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté une première enveloppe de 31 millions d’euros pour faire face à leurs besoins d’investissements du quotidien, apprend-on ce 21 avril 2021.

© D Poirier

Après l’annonce le 9 mars par le Premier ministre, dans la Nièvre, du plan de relance pour l’investissement dans le système de santé, l’ARS délègue aux établissements de santé de la région une première enveloppe pour faire face à leurs besoins d’investissements du quotidien.

Le volet "Investissements du quotidien" du plan de relance vise à "améliorer rapidement et significativement les conditions de travail des équipes par l’achat de petit matériel, d’équipements courants notamment", précise l'ARS.

L’enveloppe, qui se monte à 1,5 milliard d’euros sur cinq ans à l’échelle nationale, représente pour la Bourgogne- Franche-Comté, 63 millions d’euros au bénéfice de tous les établissements de santé.

Où part l'argent ?

Une première enveloppe de 31 millions d’euros est déléguée sur 2021. Ces crédits, répartis par l’ARS Bourgogne-Franche-Comté entre tous les établissements de santé de la région, qu’ils soient publics ou privés, sont appelés à financer des achats ou des équipements répondant aux besoins exprimés par les professionnels eux-mêmes.

Montant attribué à chaque établissement de la région sont consultables en ligne ou ci-dessous : 

© ARS Bourgogne Franche-Comté

Une première enveloppe de 22 millions d’euros est répartie en fonction de la taille des établissements, avec une majoration en faveur des établissements qui, du fait de difficultés financières durables, accusent le plus fort retard d’investissement courant.

Une seconde enveloppe de 9 millions d’euros est spécifiquement répartie entre les hôpitaux de proximité de la Nièvre, de l’Yonne et de Haute-Saône, afin d’accélérer l’investissement dans ces territoires, plus marqués que d’autres par des difficultés d’accès aux soins ainsi que des indicateurs de précarité et/ou de santé plus défavorables.

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