33 circonscriptions, dont une en Franche-Comté, bientôt supprimées

Sur les 33 circonscriptions qui vont disparaître se trouve celle du député UMP Michel Raison en Haute-Saône.

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Le projet de découpage électoral du gouvernement entraînerait la suppression de 33 circonscriptions, dont 18 actuellement détenues par la gauche et 15 par la majorité UMP-NC, a annoncé le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, Alain Marleix. Parmi les circonscriptions détenues par la gauche, 16 le sont par un socialiste, une par un Verts, et une par un apparenté PCF.

En métropole, elles sont situées dans l'Allier, la Charente, la Creuse, l'Indre, la Moselle, la Nièvre, le Nord et le Pas-de-Calais (deux circonscriptions dans chacun de ces départements), le Puy-de-Dôme, les Hautes-Pyrénées, la Saône-et-Loire, deux à Paris (un socialiste et un apparenté PCF), les Deux-Sèvres et la Haute-Vienne.

La droite verra des circonscriptions en moins notamment en Corrèze, en Creuse, en Lozère, dans la Manche, la Marne, en Meurthe-et-Moselle, dans le Nord, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, à Paris, en Seine-Maritime, dans le Tarn et le Val-de-Marne.

Ces informations sont à prendre avec prudence, a prévenu M. Marleix, en soulignant que le travail n'était "pas terminé".

La commission de contrôle des opérations de découpage sera mise en place le 21 avril par le premier ministre François Fillon. Les projets d'ordonnance ne lui seront communiqués qu'ensuite. La commission aura deux mois pour rendre ses avis. Le Parlement devra se prononcer définitivement avant le 8 janvier 2010.

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