Trafic d’armes démantelé : le procès fixé au 26 avril

Plusieurs auteurs d’un trafic d’armes ont été interpellés par la section de recherches de Besançon mercredi 3 avril 2019 en Haute-Saône et dans le Doubs. Sur sept interpellations, trois individus ont été placés en garde à vue dont deux étaient présentés en comparution immédiate vendredi 5 avril. Le procès aura lieu le 26 avril 2019

© gendarmerie nationale ©

Au cours du mois de décembre 2018, les gendarmes de la brigade de Roulans (25) avaient enquêté sur un trafic de stupéfiants et avaient identifié un malfaiteur multirécidiviste. Ils avaient alors découvert une arme de guerre type Kalachnikov calibre 7.62 ainsi que des cartouches de calibre 45 ACP.

Saisie par le parquet du TGI de Besançon, la section de recherches de Besançon a alors poursuivi les investigations du volet "armes" en enquête préliminaire. Des investigations ont été réalisées et ont permis de mettre à jour un trafic d’armes dont l’origine était constituée par une vente d’un lot d’armes important d’un ressortissant suisse à un restaurateur français demeurant en Haute-Saône.

Sept personnes interpellées

Sept individus ont été identifiés "à des titres divers", est-il précisé. Le 3 avril 2019 à 6h00, une opération judiciaire a été déclenchée par la section de recherches de Besançon. Elle était renforcée par des militaires des GGD 25, 39 et 70, de quatre équipes cynophiles et avec l’appui du commissariat de Vesoul. Sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Des perquisitions ont été effectuées aux domiciles des mis en cause.

Au total, voici ce qui a été découvert et saisi : 35 armes à feu (dont trois armes de guerre catégorie A2) et plusieurs milliers de munitions (divers calibres). Sur ces 35 armes, 18 étaient détenues illégalement.

Les garde-à-vue de trois personnes ont été prolongées, les autres ont été remis en liberté. Ce 4 avril 2019, deux mis en cause sont présentés au Parquet de Besançon en vue d’une comparution immédiate le vendredi 5 avril 2019 à 15h30. Les deux hommes âgés de 33 et 48 ans ont reconnu les faits. Le premier, un restaurateur n'est pas connu des services de police. Le second, un homme au RSA, compte ne douzaine de mentions à son casier judiciaire. Alors que leurs avocat demandaient un placement sous contrôle judiciaire, ils seront finalement maintenus en détention en attendant le procès.

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