Amélie Nothomb au royaume des Mots Doubs avec les “Bisounours” bisontins

Même si on est loin des files d’attente pour l’iPhone 6,  ils étaient une centaine à patienter pour une séance de dédicaces avec celle qui les accompagne au jour le jour de ses histoires. Amélie Nothomb a participé à ses premiers  « Mots Doubs » au plus grand bonheur de ses lecteurs venus de Strasbourg, de Dijon… et de Besançon pour la rencontrer.

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Il est 15h. Amélie Nothomb arrive sur l'estrade pour la séance de dédicaces. "Je suis heureuse d'être dans le Doubs"  déclare  d'emblée en prononçant le "s" du département. "C'est comme ceci qu'on le prononce ?  Gentiment,  ses admirateurs lui insufflent la bonne prononciation. Les premiers sont arrivés avec une heure d'avance au festival du livre avant que la file d'attente ne s'allonge progressivement. Ils étaient plus d'une centaine à son arrivée.

Des regards se croisent. Quelques mots.  On sent une véritable affection dans le regard d'Amélie Nothomb envers ses lecteurs. Une gorgée de champagne. Et c'est parti pour deux heures de dédicaces.  

Drôle et pertinente

Après une séance de dédicace très attendue sous le chapiteau du festival littéraire, une très longue file de lecteurs et de fans d'Amélie Nothomb attendait l'écrivaine devant la salle des conférences lorsqu'à 17h pile, elle s'est installée sur l'estrade pour une conférence drôle et pertinente.

Devant une salle comble, elle a parlé de son dernier roman Pétronille, autour d'une coupe de champagne, agrémenté de quelques anecdotes très amusantes notamment en jouant avec les Mots Doubs  "Bisounous" et "Bisontins", faisant éclaté de rire la salle.

Le public était enchanté malgré la chaleur, mais l'humour et les anecdotes de l'écrivaine belge ont su la faire oublier, en particulier lorsqu'elle  raconte sa rencontre avec Vivienne Westwood, la créatrice de mode décalée anglaise. "Un magazine féminin m'a envoyée faire une interview de Vivienne Westwood à Londres parce qu'elle aimait ce que j'écrivais. Quand je l'ai retrouvée à son atelier à Londres, elle m'a accueillie très grossièrement, comme je n'avais été accueillie nulle part ! Elle était comme ce qu'on connaît des anglais, méprisante et je me suis retrouvée dans la peau d'une journaliste de merde. Après l'interview, mon caniche, Beatrice, se frottait. C'est à ce moment que Vivienne Westwood m'a demandé d'aller promener son chien. A mon retour, elle m'a demandé "comment étaient le caca de Beatrice ?" et je lui ai répondu et on a vraiment parlé de caca".

Amélie Nothomb a ensuite poursuivi l'interview avec l'animateur en toute simplicité, la bouteille de champagne prête à être dégustée...

Damien Poirier & Alexane Alfaro 

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