C’est un musicien de 24 ans qui compose en 1884 ce cycle pour chant et piano, hanté par l’ombre de Schubert : tel un écho du «meunier» et du «voyageur» des grands cycles que sont La belle Meunière et Le Voyage d’hiver, ce «compagnon errant» ne chante que sa solitude et ses amours perdues dans une nature aussi déchirante que consolatrice. Une heure pour découvrir ce chef-d’œuvre, et l’univers si personnel de Gustav Mahler.
Le concept de 1 heure / 1 œuvre présente dans un premier temps l’œuvre pour laisser place ensuite à une explication de cette dernière, et enfin une seconde écoute plus profonde grâce aux explications précédentes.