Laurence De Cock en conférence à Besançon le 12 juin aux Sandales d’Empedocle

©

Laurence De Cock est enseignante et historienne, également co-auteure de La Fabrique scolaire de l'histoire (Agone), de Paniques Identitaires (Le Croquant) ou encore de Les Editocrates (La Découverte). Elle est aussi animatrice du collectif Aggiornamento Histoire-géo, ainsi que de l'émission de Médiapart '"Les Détricoteuses", avec Mathilde Larrère.

Elle s'est notamment fait connaître en offrant sur France 2 au candidat à la présidentielle François Fillon, adepte de l'enseignement d'un "roman national", un exemplaire du "Mythe national" de l'historienne Suzanne Citron. Son histoire de l'enseignement de l'histoire et ses analyses et propositions sont le fruit d'une pratique enseignante en Seine-Saint-Denis et de recherches rigoureuses dans les archives. 

Synopsis de Sur l'enseignement de l'histoire

Comment sortir des sempiternelles lamentations sur les programmes ou les manuels d’histoire ? Peut-être en posant autrement les questions soulevées par l’enseignement de cette discipline si sensible ; sans doute aussi en donnant à voir de cet enseignement d’autres angles que les polémiques auxquelles nous ont habitués les commentateurs médiatiques ou les prophètes du désastre qui vient.

L’histoire d’une discipline scolaire est inséparable de celle de ses acteurs, ses lieux, ses outils, ses espaces de discussions ou de conflits. L’histoire est bien une matière vivante dont on ne peut saisir la saveur sans entrer dans les coulisses de sa fabrication, de ses transformations, et de ses modes de transmission et d’appropriation.

C’est ceci qui est tenté ici : une histoire par en bas et par les praticien·ne·s depuis le XIXe siècle, qui revisite quelques certitudes et témoigne de l’ancienneté et de la récurrence de débats qui sont pourtant toujours présentés comme inédits.

Ce livre s’adresse à celles et ceux qui souhaitent comprendre les ressorts d’une des « passions françaises », se plonger dans une autre manière de penser l’histoire à l’école et réfléchir aux vertus émancipatrices d’un enseignement libéré de ses geôliers. 

Infos pratiques

Quitter la version mobile