Dans un communiqué, la présidente de région,Marie-Guite Dufay se félicite de cette importante décision ministérielle qui va hisser la région à la pointe de la filière hydrogène : "Toutes les équipes se sont mobilisées sur ce dossier depuis des mois dans un formidable élan collectif. Avec Frédérique Colas, vice-présidente en charge de la transition énergétique, les porteurs de projets, les représentants de la filière, l’agence régionale de développement économique, le cluster éolien Wind for Future, le pôle Véhicule du futur et les élus des territoires concernés, notre dossier a été ardemment défendu à Paris. Il a fait la démonstration de son envergure, de son intérêt et de sa participation concrète à l’accord de Paris sur le climat. Je suis fière de savoir aujourd’hui qu’il est reconnu, labellisé et qu’il va bénéficier d’un soutien national".
Un budget 23 millions d'euros
D’un montant prévisionnel de 23 millions d’euros et impliquant plus d’une vingtaine d’industriels, le projet régional "ENRgHy" s’est bâti autour de trois territoires pilotes :
- le territoire du Grand Dole, avec la première démonstration à grande échelle d’une filière industrielle sur l’économie de l’hydrogène grâce aux projets "Vhyctor" (valorisation de l’hydrogène issu des processus industriels), « Newmhyll » (utilisation pour la navigation de l’hydrogène produit à partir de l’hydro-électricité) et "Isthy" (institut national de stockage de l’hydrogène) ;
- l’Yonne, avec les projets "Eolbus" à Auxerre et "Hycaunais" à Saint-Florentin, qui proposent respectivement de faire la démonstration qu’une agglomération peut passer à un système de transport 100 % énergies renouvelables à base d’hydrogène et que la technologie du « power to gaz » a de l’avenir ;
- l’aire urbaine de Belfort-Montbéliard, avec les projets "Hyban" et "Hydata" pour tester respectivement les piles à combustible de forte puissance et la technologie hydrogène pour les data centers.