Appel à témoin pour la disparition inquiétante d’une jeune femme en Haute-Saône

Alexia Daval, âgée de 29 ans, est partie samedi 28 octobre 2017 vers 9 heures de Gray-la-Ville pour faire un footing sur le secteur de Mantoche. Elle n’est pas revenue depuis et n’a pas donné signe de vie. La gendarmerie de Haute-Saône lance un appel à témoins.

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Alexia Daval est une jeune femme aux cheveux teints bruns/blonds mi-longs. Elle porte des lunettes rouges, mesure 1m70. Elle est mince et était vêtue au moment de sa disparition d'une tenue de sport (short noir, gilet rouge, baskets rose).

Toute personne disposant d'informations permettant de localiser cette personne est priée de contacter au plus vite la gendarmerie de Gray au 03.84.65.11.45

Aucune piste n'est écartée par les enquêteurs

Les recherches lancées depuis la disparition de la jeune femme, samedi, et les premiers témoignages recueillis après la diffusion d'un appel à témoins n'ont pour l'instant rien donné. Suicide, enlèvement ou rencontre qui aurait mal tourné: les enquêteurs n'excluent aucune piste.

La jeune femme avait quitté son domicile samedi vers 9 heures pour aller courir. Sans nouvelles de sa femme, partie sans son téléphone, son mari a alerté vers midi les gendarmes de Haute-Saône. Le procureur de la République de Vesoul a ouvert samedi une enquête pour "disparition inquiétante".

200 personnes à la recherche de la jeune femme

Dimanche après-midi, 200 personnes, principalement des riverains, se sont joints au travail des enquêteurs, participant à une battue de plusieurs itinéraires "dans un rayon de 40 minutes" du domicile, correspondant au chemin emprunté habituellement par la jeune femme, a précisé le procureur. "On est partis très fort, très vite notamment parce que cette jeune femme n'est pas connue pour avoir des tendances suicidaires. Elle est même plutôt en bonne santé", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Vesoul.

Les enquêteurs de la section de recherches de Besançon et de la brigade de recherches de Vesoul ratissaient le secteur de Gray en quête d'indices, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie, une équipe cynophile et des plongeurs chargés de sonder la Saône.

Les plongeurs devaient "sonder un endroit où les chiens de la gendarmerie auraient perdu la trace de la joggeuse", a indiqué le procureur.

Au moment de sa disparition, la jeune femme portait des lunettes rouges et était vêtue d'une tenue de sport, un short noir, un gilet rouge et des baskets roses. Le procureur doit faire un point sur l'enquête lundi.

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