Après les tags, le local du Mouvement Franche-Comté retrouve des autocollants sur sa vitrine

MISE À JOUR • La vitrine du local du MFC situé place du 8 Septembre à Besançon a de nouveau été la cible de certains manifestants ce jeudi 6 avril.

© Agathe Favreau

La vitrine du parti régionaliste et notamment son affiche ”Fuck Woke !” se sont retrouvées couvertes d’autocollants pour la plupart anonymes à l‘exception de certains signés Lutte ouvrière.

Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, qui n’a jusqu’à présent pas pris position sur la réforme des retraites, va demander à Lutte ouvrière de venir retirer sous 48 heures ses autocollants. ”Faute de quoi, le MFC portera plainte contre Lutte ouvrière pour dégradation de propriété privée et atteinte au droit à la liberté d’expression, tout comme nous l’avons déjà fait à l’encontre des tagueurs de la vitrine”, indique le président du parti qui précise également que des autocollants ”ACAB” ont également été retrouvés dont l’acronyme signifie : ”All cops are bastards” soit en français : ”Tous les flics sont des salauds”.

Mise à jour

Dans un mail de la part de Lutte ouvrière adressé au président du MFC, le représentant indique : "Ce n'est bien-sûr pas la volonté des militants de Lutte Ouvrière de dégrader votre vitrine, c'est même une attitude que nous récusons. De la même manière, nous ne saurions être identifiés aux taggeurs qui visent votre permanence. Le jour de la manifestation, le petit cortège LO est d'ailleurs resté loin de cette vitrine, ce que les caméras de surveillance de la place montreront aisément. Si nous avons distribué des autocollants en début de manifestation comme il est d'usage pour de nombreux cortèges, nous ne sommes pas maîtres de ce qu'ils deviennent ensuite. Nous ne saurions donc être tenu pour responsables en tant qu'organisation."

Pour Jean-Philippe Allenbach, au vu de la "réactivité et de l’aimable contenu" de la réponse de LO, il considère l’incident comme "clos".

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