Baisse du remboursement des soins dentaires : “un hold-up à 500 millions d’euros par an”

À partir du 1er octobre 2023, la prise en charge des soins dentaires par l'assurance-maladie passera de 70 % à 60 %. Une aberration pour le collectif de défense de la santé du Doubs (CoDéS 25).

© lekoh/ Pixabay

C'est "un hold-up à 500 millions d'euros par an qui fait reculer l'accès aux soins, accroît les inégalités et va faire bondir les tarifs des complémentaires santé qui vont devoir prendre en charge cette baisse", s'insurge le CoDéS 25.

Selon le collectif, cette baisse de la prise en charge pénalisera "11% des assurés" qui n'ont pas de mutuelle. Il explique que l'accès aux soins dentaires est marqué par de "profondes inégalités" : "45 % des ouvrier.e.s non qualifié.e.s déclarent au moins une dent manquante non remplacée contre 29 % des cadres".

Défendre le "100 % sécu"

Une chose est sûre pour le collectif de défense de la santé du Doubs : il faudra "s'opposer à cette nouvelle attaque en défendant le 100 % Sécu" pour les soins et la prévention bucco-dentaire. Il estime également nécessaire d'ouvrir des centres dentaires de services publics.

"Au même moment, le gouvernement annonce 10 milliards d'euros d'économies sur les dépenses sociales, les premières mesures concerneraient : la réduction des dépenses sur les arrêts-maladies et sur les autres frais de santé, notamment les médicaments", dénonce le collectif qui ne s'avoue pas vaincu : "Il faut une mobilisation qui réunira les usager.e.s et les professionnel.le.s de santé dans laquelle le Collectif de Défense de la Santé du Doubs s'inscrit".

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