« Non content d'interdire l'accès au conseil consultatif pour les conseillers municipaux d'opposition, il refuse désormais de donner la parole aux conseillers du Modem dans un débat que le maire a lui même initié, en violation totale du règlement intérieur du conseil municipal qu'il a lui même rédigé. Seul argument du maire en réponse aux vives protestations du Modem: «Taisez-vous !». J'ai quitté le conseil en signe de protestation », explique Philippe dans un communiqué.
En fait, Jean-Louis Fousseret a refusé de donner la parole au Modem, alors qu’il avait laissé Françoise Branget (UMP) s’expliquer sur une motion relative à la loi sur l’audiovisuel.
D’après le Modem, une motion ne peut donner lieu à des commentaires ce que Philippe Gonon voulait faire savoir, mais sans succès puisque le maire lui a «coupé le micro».
Du coup, le Modem a fait savoir ce matin que «le maire ne peut instituer deux poids et deux mesures au sein de son conseil, en créant une nouvelle catégorie d'élus : ceux qui ont le droit absolu de se taire».
« Liberté (de parole), égalité (de traitement), fraternité : nous en sommes loin à Besançon », conclut Philippe Gonon.
Jusqu’à cet incident, le conseil municipal s’était déroulé de manière sereine, malgré un échange un peu musclé entre le maire et un représentant des Verts à propos de l’implantation d’antennes de téléphonie mobile à Besançon et leur éventuelle nuisance.