Bourgogne Franche-Comté : le Covid se replie, la grippe et la bronchiolite restent en phase épidémique

Si le Covid, la grippe et les bronchiolites amorcent un ralentissement dans la région en cette première semaine de l'année 2023, le niveau de circulation de ces virus reste élevé. Dans un communiqué du 6 janvier, l'ARS Bourgogne Franche-Comté appelle la population à contribuer à réduire la pression sur le système de santé, "avec les gestes simples de la vie quotidienne et la vaccination".

© Alexane Alfaro

Le Covid-19 continue de se replier en Bourgogne-Franche-Comté, où l’incidence en population générale affiche une baisse dans tous les départements, avec un taux de positivité des tests désormais inférieur à 20%. 

En dépit d’une diminution de la circulation virale, la grippe et les bronchiolites restent en phase épidémique dans la région, maintenant, depuis des semaines, une forte tension sur le système de soins. "Il est donc bien trop tôt pour réduire ses vigilances quotidiennes mais pas trop tard pour se faire vacciner !", souligne l'ARS BFC. 

© ARS BFC

Depuis mars 2020, le Covid a entraîné 7 198 décès dans les établissements de santé de la région ; 2 556 dans les établissements médico-sociaux.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté, qui pilote une campagne régionale de communication sur les virus de l’hiver, renouvelle ses appels à l’application de tous les gestes de protection : "mentions spéciales pour le port du masque , quand il y a du monde ,  en présence de personnes fragiles, et bien sûr en cas de symptômes, mais aussi pour le lavage des mains le plus souvent possible, et l’aération des espaces clos, qui n’est pas incompatible avec la sobriété énergétique", insiste l'Agence en rappelant que la vaccination contre le Covid et la grippe est toujours ouverte aux habitants de la région.

Rappel

L’ARS BFC rappelle que pour tout besoin médical, il convient de contacter en premier son médecin traitant. La nuit, le week-end ou en cas d’urgence, les patients sont invités à composer le 15 avant de se rendre aux urgences. 

L’Agence explique que "l’appel préalable au 15 permet, grâce à la régulation assurée par des médecins libéraux et hospitaliers, de bien orienter le patient par rapport à son besoin de prise en charge." 

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