Bus Ginko caillassé à Besançon : le syndicat CGT des Transports urbains réagit

Le syndicat CGT des Transports urbains de Besançon a tenu à s’exprimer ce mardi 27 mars 2018 suite au caillassage d’un bus Ginko ce lundi soir vers 21h00.

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Les faits se sont produits au niveau de la polyclinique de Franche-Comté, rue Blaise Pascal . Des individus ont caillassé un bus Ginko suite "à une remarque faite par le chauffeur à deux individus qui fumaient dans le bus", explique le syndicat. "Peu de temps après être descendu du bus, ils ont tendu un guet-apens pour se venger et attaquer le bus. Le pare-brise n’a pas résisté à l’impact des pierres. Notre collègue a déclenché l’appel d’urgence permettant l’intervention des agents de maitrise ainsi que des forces de l’ordre".

Une plainte a été déposée et le chauffeur a été conduit aux urgences. Il "est en arrêt de travail", précise le syndicat.

La CGT interpelle les pouvoirs publics

"Quelles réponses apportent les pouvoirs publics (préfet et maire notamment) pour enfin protéger ces salariés, qui devons-nous le rappeler, sont chargés de missions de Service Public ? Nos employeurs successifs (Kéolis, Transdev puis Kéolis) ont-ils pris la mesure de ce qui se passe, eux qui sont chargés de notre sécurité au travail ?", demande le syndicat..

 "Nous avons déjà rencontré lors de réunions tous les interlocuteurs possibles et imaginables. Pourtant, le sujet revient est évoqué régulièrement. Qu’en est-il ressorti ? RIEN. Quelles mesures ont été mises en place ? AUCUNE. (...) il va falloir trouver des réponses, et ce, très rapidement", s'insurge la CGT.

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