Dans son article Sabine Torres n’hésite pas à être suspicieuse. Elle remarque que les objets de valeurs n’intéressaient pas les auteurs du cambriolage qui étaient vraisemblablement à la recherche d’informations. « Force est de constater que ces cambrioleurs du dimanche semblaient bien connaître leur affaire, eux qui se sont dirigés vers le matériel de dijOnscOpe et lui uniquement ».
La responsable de Dijonscope a porté plainte. La police a réalisé un relevé d’empreinte sur place. « Que pensaient-ils découvrir sur la mémoire de l’unité centrale et du disque dur ? Quelques informations croustillantes sur nos affaires en cours ?... Dommage pour eux : elles subsistent en un lieu plus sûr » rappelle-t-elle en précisant que les journalistes de Dijonscope travaille actuellement sur des sujets « sensibles »
Comme un message aux cambrioleurs, Sabine Torres termine son article déterminée. « Rien n’entravera la liberté d’informer de dijOnscOpe : procès et dépôt de plainte intempestifs, malversation et chantage publicitaires, effraction et atteinte aux biens. Peu nous importe : la presse indépendante, indiscrète et incorruptible avance. Maintenant, vous savez ».