Célébration autour des militaires revenus d’Afghanistan

Près de 1000 soldats étaient rassemblés ce matin au quartier Brun au sein du 6e régiment du matériel à Besançon, pour la dissolution du mandat Pamir, passé du 1er décembre 2012 au 5 avril 2013 en Afghanistan. Présent pour l’occasion, le général Bertrand Ract Madoux, chef d’Etat-major de l’armée de terre, a tenu à saluer leur engagement « aux services des Afghans, mais aussi de la France ».

©

Après 6 mois passés dans le pays, la 7ème Brigade Blindée, qui a armé la force Pamir en Afghanistan, a ainsi marqué par cette cérémonie la fin d'une mission "exigeante." "Cette cérémonie est symbolique", a précisé le général Bertrand Ract Madoux. "Elle permet de célébrer le retour des troupes ; tout ceci ne peut se terminer par une poignée de main sur le quai d'une gare."

"Une mission très intense"

Sur place, les militaires avaient pour missions d'assurer la sécurité du désengagement français en Afghanistan, de former les forces de sécurité locales, de ramener la sécurité... Parmi eux, des membres du 6e régiment du matériel (RMAT) de Besançon, du 35e régiment d'infanterie (RI) de Belfort et du 19e régiment du génie (RG) de Besançon. Comme le brigadier Romain, du 6e RMAT, qui effectuait sa deuxième grosse mission après le Tchad en 2010.

"J'ai fais partie de l'atelier génie et assuré le soutien des véhicules et la manutention des engins. Cette nouvelle mission a été très intense et a demandé beaucoup de travail. J'y ai appris beaucoup de choses à nouveau." La force Pamir était stationnée sur le camp de Warehouse à Kaboul et commandée par le général Francisco Soriano.

Désengagement total fin 2014

Ce dernier a d'ailleurs été décoré durant la cérémonie de la croix de la valeur militaire pour le travail accompli. Les colonels Rondeau (chef d'Etat-major) et Joret (commandant le bataillon de protection Aquitaine), ainsi que le lieutenant-colonel Gérard (commandant le détachement d'hélicoptères Mousquetaire), ont aussi été décorés.Tout comme le drapeau du 152e régiment d'infanterie.

Pour s'être illustré lors d'une opération menée en septembre 2012, le caporal-chef Mickaël, brancardier-secouriste, a également été distingué. "Nous étions chargés d'assurer la sécurité du convoi et nous avons été débordés sur le côté par des insurgés, j'ai riposté avec mon arme", explique t-il.

Le retour de la 7e brigade blindée signe la poursuite du désengagement français en Afghanistan. "Il ne restera plus que 500 militaires sur place. Ce qui est remarquable, c'est le calme dans lequel nous rapatrions nos équipements et nos hommes", reconnait le général Bertrand Ract Madoux. La France poursuit aujourd'hui certaines missions jusqu'à fin 2014 dont la formation de l'armée Afghane, le commandement de l'aéroport de Kaboul, la participation au fonctionnement de l'Etat-major Isaf et de l'hôpital médico-chirurgical de Kaia.

Quitter la version mobile