Conservatoire: que reproche-t-on vraiment au directeur suspendu ?

On sait depuis la semaine dernière que Pierre Migard, directeur du conservatoire à rayonnement régional de Besançon, sera réintégré à son retour de congé maladie. Il avait été suspendu manu militari à la fin du mois d’août pour des faits graves qui s’avèreraient être des erreurs de gestion minimes. Que reproche-t-on vraiment au directeur ?

Tout d'abord, Pierre Migard aurait eu recours à un accordeur de piano sans consultation préalable du marché ce qui aurait augmenté un peu la facture annuelle et, surtout, agacé une maison réputée de la place.

Il aurait également omis de faire signer des conventions pour les quelques élèves étrangers qui fréquentent le conservatoire.

Et, plus globalement, ils se serait opposé à une politique de restriction budgétaire souhaitée par la Comunauté d'agglomération du Grand Besançon (CAGB).

Fallait-il pour autant suspendre Pierre Migard de ses fonctions? Qui plus est d'une manière aussi brutale laissant planer le doute sur des agissements potentiellement graves à propos desquels "aucun élément d'information supplémentaire ne pouvait être apporté", ce qui ouvrait la porte à toutes les rumeurs ?

En tout cas, Pierre Migard ne s'en est toujours pas remis. A son retour prévu courant octobre, il devrait se voir signifier une sanction correspondant à trois jours d'exclusion. Pour sauver la face du premier vice-président, Gabriel Beaulieu, qui aurait signé précipitemment sa mise à l'écart  ?

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