Copé à Grandfontaine : des dons, des militants et des élections

Sur fond de crise financière de son parti et du retour à pas feutré de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé a battu la campagne durant ce week-end : une fête de la violette samedi à la Ferté-Imbault (Loir-et-Cher) pour rassembler la « droite forte »  Sarkozyste et la fête champêtre de l’UMP du Doubs dimanche à Grandfontaine. Occasion pour le patron de l’UMP de lancer la campagne des municipales. Pour lui, les candidats UMP ont des chances « importantes » de faire basculer à droite Montbéliard et Besançon….

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Après l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy (présidentielle 2012)  par le Conseil constitutionnel, le patron de l'UMP fait la quête et appelle les militants à se "mobiliser" et pour trouver les 11 millions que l'état ne versera pas au parti. En deux jours, l'UMP a déjà trouvé 2 millions. Dans le Doubs, les dons s'élèvent déjà à un peu plus de 13.000 €. 

Les municipales et les Européennes en ligne de mire...

Ce dimanche, ils étaient donc tous là à  Grandfontaine. Les députés Marcel Bonnot et Annie Genevard, Michel Vienet le secrétaire départemental de l'UMP du Doubs, et les anciens députés Françoise Branget et Jacques Grosperrin. Jean-François Copé a d'ailleurs lancé la campagne pour les 35 candidats que l’UMP va soutenir dans le Doubs en mars 2014.  "Je souhaite que l'on réussisse un double exploit avec la victoire de la droite à Montbéliard (Marie-Noëlle Biguinet) et Besançon (Jacques Grosperrin)"

Jacques Grosperrin "J’ai pris modèle sur ta campagne municipale à Meaux..." 

Lors du déjeuner champêtre, Jacques Grosperrin a pu s'entretenir avec le Président de l’UMP. "J’ai pris modèle sur ta campagne municipale à Meaux où tu as pu l’emporter, car tu avais su être à l’écoute des habitants lassés par le système en place. J’ai construit une démarche structurée alliant écoute et proximité afin de recueillir le bon sens de la population au cœur des quartiers. Déjà des propositions émergent et me permettent de construire un programme (...) Je vais entrer maintenant dans la deuxième phase du programme, à savoir construire avec des experts nationaux et locaux, des actions pragmatiques entendues et comprises par les Bisontines et Bisontins."

Jean-François Copé s'est dit  "très confiant". Selon lui, il y a  aujourd'hui un tel désaveu de la gauche et une prise de conscience nationale pour donner un avertissement sérieux au président de la République. "Nous avons des chances importantes pour réussir..."

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