Corps d’une jeune femme retrouvé au Frasnois : un appel à témoins national

La gendarmerie du Jura a diffusé jeudi un portrait-robot en 3D pour tenter d’identifier une jeune femme découverte morte dans un bois le 15 décembrela sur la commune de « Le Frasnois » , le visage très mutilé et le corps nu lacéré de 26 coups de couteau, dont aucun n’était mortel, mais destiné « à faire souffrir » .

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La jeune femme, âgée d'une vingtaine d'années a été retrouvée dénudée par des bucherons le 15 décembre 2016 dans un bois de Le Frasnois à proximité des cascades du Hérisson. Retrouvée morte, elle n'aurait pas été agressée sexuellement et aurait été tuée entre le 8 et le 11 décembre 2016  de 26 coups de couteau. L'autopsie de la victime pratiquée à Besançon n'avait toutefois pas permis de l'identifier

La section de recherches de Besançon en charge de l’enquête avec le groupement de gendarmerie du Jura dédie plusieurs personnes  aux investigations nécessaires, renforcée notamment par la brigade de recherches de Lons-le-Saunier. "Des cas de cadavres non identifiés, il y en a très peu", a déclaré le commandant de la section de recherches de la gendarmerie de Besançon Pascal Péresse, lors de la conférence de presse de ce mercredi 11 janvier 2017 en fin de matinée. "Plus de 800 enquêtes pour disparitions inquiétantes en France sont reprises une par une, par les gendarmes pour tenter de l'identifier", a pour sa part souligné le procureur de Lons-le-Saunier, Jean-Luc Lennon. "Toutes les hypothèses sont ouvertes", a-t-il déclaré. "Tous les os et les dents de son visage étaient brisés, elle n'était pas reconnaissable", a indiqué le magistrat.

Le corps présentait également 26 coups de couteau plus ou moins appuyés au niveau du flanc et des cervicales gauches, dont aucun n'a été mortel."Le décès a été causé par l'ensemble des coups, notamment au niveau du visage", a précisé le magistrat, qui n'exclut pas "une volonté de faire souffrir" de la part de l'auteur. Le décès remonte à quatre ou huit jours avant la découverte du cadavre, qui ne montrait pas de trace d'atteintes sexuelles. "On exclut l'idée que c'était une marginale qui vivrait dans la rue", a dit M. Lennon. L'autopsie n'a pas relevé de traces d'alcool ou de stupéfiants, et montré "une jeune femme soignée de sa personne à la dentition saine", a-t-il ajouté. Elle n'a par ailleurs jamais eu d'enfant et n'a aucun signe distinctif tel qu'un tatouage ou un piercing. 

Après bientôt un mois d'enquête, personne n'a signalé la disparition récente d'une jeune femme correspondant au signalement. Malgré la diffusion de l'ADN et des empreintes digitales de la victime à une vingtaine de pays du continent européen, la victime n'a toujours pas été identifiée.

Un appel à témoins national est lancé par le SIRPA Gendarmerie. 

"Selon les premières constations, la victime est décédée suite à une agression extrêmement violente. A ce jour, cette jeune femme n'est toujours pas identifiée".

 Signalement

Toute personne ayant des informations susceptibles d'intéresser la gendarmerie et de permettre l'identification de cette victime peut s'adresser au : 

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