Couverture vaccinale : le Doubs à la traîne en Bourgogne-Franche-Comté

La Bourgogne-Franche-Comté suit la moyenne nationale en matière de couverture vaccinale. Elle se situe  même légèrement au-dessus. Dans la région 76% de la population en âge de se faire vacciner, de 12 ans et plus, a au moins reçu une première dose. Un taux de seulement 71 % dans le Doubs qui affiche un écart de plus de cinq points…

© D Poirier

Couverture vaccinale des plus de 12 ans avec au moins une dose

Dans le Doubs, 71,1% de la population des plus de 12 ans a reçu au moins une dose contre 75 % en Haute-Saône, 76  % en Côte d'Or ou en Haute-Saône, près de 78 % dans le Jura et jusqu'à 82 % dans le Nièvre. La moyenne régionale est de 76,3 % en Bourgogne-Franche-Comté et 75,6 % au niveau national.

Et sur cette première dose, c'est chez les 18-24 ans que l'écart est marqué :

Mais avec environ 70% de primo vacciné chez les 25-39 ans, le delta se creuse de plus de neuf points par rapport à la moyenne nationale. À partir de 40 ans, les écarts se resserrent et rejoignent, l'âge avançant, la moyenne nationale.

Couverture vaccinale des plus de 12 ans avec un schéma vaccinal complet

Près de 70 % des personnes en âge de se faire vacciner affichent un schéma vaccinal complet en Bourgogne-Franche-Comté (69% en France). Là encore, le Doubs est en léger retrait à 65 % contre plus de 70 % en Côte d'Or et 75,5% en Saône-et-Loire.

C'est dans l'ouest du pays que les taux de premières injections sont les plus élevés  sans compter le département de paris qui est en largement en tête avec 92 % de la totalité des personnes éligibles qui ont reçu au moins une dose.

A l'inverse, les départements ultramarins sont dans le bas du tableau avec seulement 29,6% des habitants de plus de 12 ans ayant reçu une première injection en Guadeloupe, 30,7?% en Martinique. En France métropolitaine, ce sont les départements d'Ile-de-France et du sud-est qui présentent le retard le plus important (68% dans les Alpes-de-Haute-Provence)

"Convaincre, expliquer, ne pas juger…"

"Les choses vont dans le bon sens", a observé le Premier ministre, en visite mardi en Alsace à Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin). "Oui on est sur le bon chemin, car l'on connaît l'origine du bon chemin, c'est la vaccination", a-t-il poursuivi, alors qu'environ 48,5 millions de Français avaient reçu au moins une dose en ce début de semaine, et 43,9 millions, soit 65,1% de la population générale , étaient considérés comme complètement vaccinés (62 % dans le Doubs – 67 % en Bourgogne-Franche-Comté)

Lundi, le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale Alain Fischer avait estimé sur BFMTV que la France n'était "pas très loin du retour à une vie proche de la normale"

"On veut retrouver une vie normale. On n'est pas loin, j'espère", a abondé M. Castex, relevant que "cette 4e vague - et je parle avec prudence - est maîtrisée à ce stade". "Mais je considère qu'il y a encore du travail, il y a encore des populations qui ne sont pas vaccinées et donc qui sont exposées et quelque part qui sont en danger", a insisté le Premier ministre.

"Il faut convaincre, expliquer, ne pas juger, stigmatiser. Il faut y aller de façon calme, pédagogique, en expliquant que c'est dans l'intérêt des personnes elles-mêmes et de leur entourage", a pointé M. Castex.

"On ne peut jamais reprocher à quelqu'un d'avoir peur. L'angle d'attaque est d'essayer de comprendre, de rassurer", a-t-il encore fait valoir. "Je pense que la conviction, le sens des responsabilités, restent nos armes privilégiées", a encore mis en avant M. Castex.

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