Covid-19 + grippe : un impact sur les hôpitaux de la région

Les derniers chiffres • En Bourgogne-Franche-Comté, la progression de l’épidémie s’est ralentie ces derniers jours, mais plus de 1.030 patients sont hospitalisés, c’est 50 de plus en une semaine. Le nombre de patients en soins critique n’augmente pas dans un contexte où la grippe saisonnière continue également d’impacter le système de santé régional.

© Alexane Alfaro

La circulation du virus semble plafonner dans la région selon l'ARS Bourgogne-Franche-Comté. "Après plusieurs semaines de forte hausse de la circulation de la Covid-19, le rebond épidémique semble atteindre un plateau" notre l'agence régionale de santé.

Le taux d’incidence en population générale enregistre une augmentation inférieure à 10% par rapport à la semaine dernière, contre 50% entre les deux périodes précédentes. Le taux de positivité des tests progresse moins vite également, pour s’établir autour de 36% à l’échelle régionale. Le taux d'incidence reste toutefois très élevé à 1.367 cas pour 100.000 habitants.

1030 patients Covid-19 sont hospitalisés en Bourgogne-Franche-Comté dont 62 en soins critique.

Covid-19 + grippe

La région reste par ailleurs en phase épidémique de grippe. Ces deux épidémies concomitantes ont un impact sur le recours aux soins hospitaliers, encore très sollicités à l’échelle régionale. Cette semaine l'ARS a invité les habitants de la région à ne pas saturer les services des urgences en s'adressant en première intention au centre 15 ou à son médecin traitant.

Santé publique France dit surveiller "notamment l'évolution de la dynamique de l'épidémie chez les personnes les plus âgées", dont le taux d'hospitalisation a augmenté.

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En France, le nombre de personnes hospitalisées avec un diagnostic de Covid-19 a encore progressé vendredi, mais le nombre de contaminations recensées en 24 heures baisse, selon les chiffres publiés vendredi par les autorités sanitaires. Les hôpitaux accueillent actuellement 23.404 malades du Covid-19, contre 23.272 la veille et 22.066 une semaine plus tôt.

Cette hausse ne se répercute pas toutefois dans les services de réanimation, qui traitent 1.554 patients atteints des formes les plus graves de la maladie. Un nombre quasi stable par rapport à celui de jeudi (1.572) et à celui de vendredi dernier (1.537).

Le nombre de contaminations semble lui régresser. Pharmacies et laboratoires ont comptabilisé 148.768 cas positifs en 24 heures, contre 158.792 la veille. La moyenne quotidienne sur sept jours, qui lisse les à-coups statistiques, s'établit à un peu plus de 133.000, comme la veille. Elle était de 140.512 cas une semaine plus tôt.

Par ailleurs, la circulation du virus reste "soutenue", avec un taux de reproduction toujours supérieur à 1 et ce, malgré l'infléchissement de la courbe des contaminations comptabilisées, a observé vendredi Santé publique France, ne pouvant pas affirmer "à ce jour" que le pic du rebond épidémique est passé.

En métropole, le taux d'incidence a semblé se stabiliser en Bretagne, dans le Grand Est et en Nouvelle-Aquitaine la semaine du 28 mars au 3 avril, mais a augmenté encore dans les autres régions.

Les recommandations de l'ARS

Porter le masque dans les lieux de promiscuité importante, se laver les mains le plus régulièrement possible, aérer les locaux, s’isoler lorsqu’on présente des symptômes…demeurent les recommandations d’actualité pour lutter contre l’épidémie au quotidien.

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