"L’arrivée tardive de l’épidémie de grippe et le net rebond de l’épidémie de COVID conduisent à des tensions sur la prise en charge hospitalière, en particulier dans les services d’urgences", explique l’ARS en indiquant qu’en "respectant quelques règles simples" dans les modalités de recours aux soins, "chacun peut agir pour éviter la saturation de ces services et permettre aux professionnels qui y exercent d’assurer leurs missions dans de meilleures conditions".
Le médecin en première instance
Afin d’éviter l’engorgement des urgences, l’ARS rappelle l’importance du médecin traitant qui tient, selon elle, un "rôle pivot".
Les patients sont donc invités à le contacter en journée et à solliciter le 15 la nuit ou le week-end en cas d’urgence : "Cet appel préalable permet, grâce à la régulation assurée par des médecins, de bien orienter chacun en fonction de son besoin de prise en charge", est-il précisé.
Ainsi, suivant l’analyse médicale de la situation, le patient pourra soit de bénéficier de conseils médicaux au téléphone, soit être dirigé vers le médecin de garde (ou vers les urgences d’un établissement de santé), soit être pris en charge sur place par une équipe médicale.