Covid-19 : vers un élargissement de la dose de rappel pour tous…

La cinquième vague est là, et bien là. Le gouvernement français a donc décidé de mettre en place de nouvelles mesures afin d’endiguer la propagation du virus et de ne pas se retrouver dans une situation impossible au cœur de l’hiver.

Olivier Véran ©

Le porte-parole du gouvernement a déjà expliqué qu’Olivier Véran allait donner des détails sur "l’accélération" du calendrier de vaccination. Le ministre de la Santé devrait en effet intervenir à la mi-journée.

Olivier Véran devrait notamment évoquer la dose de rappel et préciser à qui elle sera ouverte dans les prochaines semaines, ainsi qu’un renforcement du pass sanitaire pour faire face à la flambée de l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris, mercredi, de sources parlementaires et gouvernementales.

La validité des tests PCR réduite à 24 heures ?

Actuellement, les plus de 65 ans peuvent recevoir la dose de rappel, ainsi que les personnes à risque et les soignants. Les plus de 50 ans y auront accès à partir du 1er décembre et la Haute Autorité de santé a recommandé, vendredi dernier, de l’élargir aussi aux plus de 40 ans.

Aussi, selon deux sources parlementaires, le Premier ministre, Jean Castex, qui recevait, mercredi soir, les responsables des groupes parlementaires, a indiqué que l’exécutif allait proposer de ramener le délai d’écart entre le dernier vaccin et la dose de rappel de six à cinq mois.

La validité du test anti-Covid pour les non-vaccinés voulant profiter du pass sanitaire devrait, elle, passer de 72 heures à 24 heures.

Quant au port du masque, il pourrait être rendu obligatoire dans tous les lieux intérieurs où le pass sanitaire est demandé (restaurants, centres commerciaux, lieux de spectacle, musées, etc.). Voire dans quelques lieux extérieurs à forte concentration de personnes, comme les marchés de Noël, à la discrétion des préfets.

Pas de couvre-feu à l’ordre du jour

Un renforcement des contrôles du pass sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports ainsi qu’un renforcement des campagnes de tests de dépistage dans les écoles sont également dans les tuyaux. En revanche, aucune mesure restrictive de liberté type confinement ou couvre-feu n’est actuellement sur la table.

"Sauver les fêtes de fin d'année"

"Le constat est sans appel : notre situation épidémique se dégrade très nettement. Il y a quelques jours, je parlais d’un début de vague fulgurante, et cela se confirme avec un taux de reproduction du virus, qui est estimé aujourd’hui à 1,6 et qui devrait très probablement continuer à augmenter dans les prochains jours et les prochaines semaines", a averti Gabriel Attal à l’issue d’un conseil de défense et du conseil des ministres. Pour l'exécutif, il s'agit de "sauver les fêtes de fin d'année", a-t-il souligné.

Plus tôt dans la journée, Gabriel Attal avait d’ores et déjà prévenu que des mesures étaient prévues selon trois grands axes : "l’accélération de la campagne de rappel vaccinal", "le renforcement du pass sanitaire" et "le renforcement des mesures barrières", comme le port du masque.

La flambée des contaminations dans le pays ne s'accompagne pas pour le moment d'un envol des hospitalisations, malgré une hausse ces derniers jours. Le gouvernement met cette "décorrélation" sur le compte d'un fort taux de vaccination par rapport à d'autres pays européens.

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