Covid 19: le rappel vaccinal ouvert à tous les adultes en France

Publié le 25/11/2021 - 13:58
Mis à jour le 25/11/2021 - 15:57

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé jeudi que le rappel vaccinal contre le Covid-19 serait désormais « ouvert à tous les adultes dès cinq mois après leur dernière injection« , à partir de ce samedi 27 novembre 2021. Cela concerne 19 millions de Français…

"En pratique cela concerne 25 millions de Français dont 6 millions ont déjà reçu leur rappel, il reste donc 19 millions de Français à date qui deviennent éligibles au rappel de vaccination et que nous appelons à se faire vacciner dans les deux prochains mois", a-t-il précisé, en détaillant une série de mesures face à une cinquième vague épidémique.

Au-delà du vaccin, les autorités insistent sur l'importance des gestes barrières pour endiguer cette vague qualifiée de fulgurante: masques, aération, lavage des mains, etc.

  • Toutes les personnes âgées de plus de 18 ans devront justifier sur leur pass sanitaire "à compter du 15 janvier" 2022 avoir reçu une dose de rappel de vaccin anti-Covid au maximum sept mois après la précédente, a annoncé le ministre.

Ce rappel, le plus souvent une troisième dose, était jusqu'à présent ouvert aux plus de 65 ans, aux personnes à risque et aux soignants. A partir du 15 décembre pour les plus de 65 ans et du 15 janvier pour les 18-64 ans, cette dose de rappel sera obligatoire pour que le pass sanitaire reste valide.

Cela ne veut pas dire que l'injection devra forcément avoir été faite avant ces dates, qui correspondent simplement à l'entrée en vigueur du mécanisme: cela signifie qu'à compter de ces dates, le pass de ces personnes sera désactivé si elles n'ont pas eu une dose de rappel au maximum 7 mois après la dernière injection.

"Vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur les plateformes de prise de rendez-vous en ligne pour réserver vos créneaux", a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse destinée à détailler les mesures de lutte contre le rebond de l'épidémie.

De son côté, la Commission européenne a recommandé jeudi l'administration d'une dose de rappel au plus tard neuf mois après la deuxième dose de vaccin anti-Covid pour renforcer le pass sanitaire européen, dont la validité ne serait plus reconnue sans ce rappel.

Réflexion pour vacciner les 5-11 ans

La France y réfléchit et Olivier Véran a saisi le Comité national d'éthique (CCNE) ainsi que la Haute autorité de santé (HAS). Mais dans tous les cas, cela n'aura pas lieu avant "début 2022", a précisé le ministre, qui a saisi les autorités sanitaires nationales après l'approbation du vaccin de Pfizer pour les 5-11 ans par l'Agence européenne du médicament (EMA).

"Il y aura peut être un vaccin des 5-12 ans, si ce devait arriver ce serait facultatif", a renchéri M. Blanquer.

A noter que le vaccin de Pfizer contre le Covid-19 a été approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans par le régulateur européen du médicament, ouvrant la voie à une vaccination au sein de ce groupe d'âge dans l'UE.

Pass sanitaire pur les non vaccinés : la validité des test ramenée à 24h

Concernant les personnes non vaccinées ou non complètement vaccinées souhaitant qui souhaitent bénéficier du pass sanitaire, la durée de validité des tests négatifs au Covid-19 va être ramenée à 24 heures. Cette durée était jusqu'à présent de 72 heures.

Ces mesures doivent éviter les mesures de contraintes dures adoptées par certains pays.

Le retour du masque "partout en intérieur"

Véran a également annoncé le retour de l'obligation du port du masque partout en intérieur. A compter de vendredi, "un décret rendra à nouveau obligatoire le port du masque partout en intérieur" dans les lieux recevant du public (restaurants, centres commerciaux, lieux de spectacle, musées...), y compris les lieux où le pass sanitaire est réclamé, a-t-il dit.

"Les préfets seront aussi habilités à rendre obligatoire le port du masque pour des événements en extérieur, tels que par exemple les marchés de Noël", qui seront soumis au pass sanitaire, "ou des brocantes", selon M. Véran.

Les classes de primaire ne fermeront plus dès le premier cas

Environ 8 000 classes en écoles primaires sont actuellement fermées en France, contre 6 000 mardi, a-t-on appris auprès de plusieurs syndicats enseignants, à la sortie d’une réunion avec le ministère de l’Éducation nationale. "Le ministère nous a annoncé ce matin (jeudi) que 8 000 classes sont actuellement fermées dans le premier degré", a affirmé  Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, le premier syndicat du primaire, tout comme le Snes-FSU ou encore Snalc.

Juste après cette déclaration de Guislaine David, dans la foulée des annonces d'Olivier Véran, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé qu’à partir de la semaine prochaine il n’y aurait plus de fermeture de classes dans les écoles primaires dès le premier cas de Covid détecté chez un élève.

"Notre boussole reste la priorité d’une école ouverte", a rappelé Jean-Michel Blanquer. "Dès la semaine prochaine, lorsqu’un élève est testé positif, tous les élèves de la classe sont testés à leur tour et seuls les camarades testés positifs restent à la maison", a indiqué le ministre, soulignant ensuite que "8 500 écoles (étaient) fermées hier (mercredi), contre 4 100 le 19 novembre".

Ni confinement, ni couvre-feu

Si cette cinquième vague est "sans conteste plus forte, plus longue que (...) celle de cet été", il n'est envisagé à ce stade "ni confinement, ni couvre-feu, ni fermeture anticipée de commerces ni restrictions de déplacement", a tenté de rassurer de son côté le ministre de la Santé.

"Nous pouvons passer cette vague sans recourir aux outils les plus contraignants" qu'ont déjà imposés certains pays européens comme l'Autriche, a-t-il espéré.

Le nombre de cas augmente très rapidement en France depuis plusieurs jours, atteignant 32.591 nouvelles contaminations mercredi, au plus haut depuis le 24 avril. Pour le moment, la flambée des contaminations ne s'accompagne pas d'un envol des hospitalisations, malgré une hausse ces derniers jours. Le gouvernement met cela sur le compte d'un fort taux de vaccination par rapport à d'autres pays européens.

Il n'est à ce stade envisagé "ni confinement, ni couvre-feu" face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 que connaît actuellement la France et qui est "sans conteste plus forte, plus longue que (...) celle de cet été", a ajouté le ministre de la Santé.

Info + 

L'Europe est redevenu cet automne l'épicentre mondial de la pandémie, alors que le variant Delta, très contagieux, a réduit à 40 % l'efficacité des vaccins contre la transmission de la maladie, selon l'OMS. En France, la  Covid-19 a tué plus de 118.000 personnes.

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