Le festival d’Autres Formes commence le 1er avril à La Rodia !

PUBLI-INFO • Du 1er au 3 avril 2022, la Rodia organise en partenariat avec la Ville de Besançon un tout nouveau rendez-vous ouvert aux plus jeunes comme aux moins jeunes réunissant les musiques actuelles et les arts numériques où les spectateurs seront aussi les acteurs… On vous dit tout avec Simon Nicolas, chargé de développement numérique à La Rodia et à l’initiative du festival.

© Instabilites

Cet évènement immersif, en plaçant le public au centre des oeuvres programmées, l’amène à manipuler ces nouvelles formes artistiques pour qu’il en prenne possession et qu’il crée lui-même quelque chose. "L’ambition est de créer des installations pour que les spectateurs puissent faire de la musique sans savoir en faire et qu’ils aient une interaction avec leur environnement numérique direct, par exemple, on est dans une pièce vide, si je lève un bras, ça fait de la musique et de la lumière, tout est sous forme de jeux", explique celui a eu l’idée du Festival d’Autres Formes. Mais pas que…

©

"Conscientiser le citoyen de demain"

Sur internet, sur son smartphone, sur son ordinateur ou sa tablette, l’utilisateur, quel que soit son âge, est influencé à acheter ceci ou cela, à aller voir ceci et cela, parce qu’il s’est rendu sur tel ou tel site, cliqué sur tel ou tel lien. Le festival D’autres formes veut sortir le public de ces habitudes et aller contre le vent comme l’explique Simon Nicolas : "cet évènement va en quelque sorte à l’encontre du développement d’internet actuel ou tu es basé sur les suggestions, les influenceurs,  les algorithmes. On va essayer de conscientiser le citoyen de demain en permettant au public d’agir sur ce qu’il se passe autour de lui sans attendre qu’un quelconque bot l’influence dans ses actes."

Sans le spectateur, pas d’oeuvre !

Au festival D’Autres Formes, le spectateur façonne son imagination par le biais de l’oeuvre, il ressort de cette expérience en ayant créé de la musique, un visuel, une émotion ou une action. "Nous souhaitons montrer au public que les installations numériques musicales ne sont pas uniquement contemplatives et qu’il peut s’en emparer pour créer quelque chose à son image simplement avec des mouvements, des sons ou des déplacements", souligne Simon Nicolas. En d’autres termes, le spectateur est acteur de ces oeuvres immersives, sans lui, on ne voit rien, on n’entend rien, on ne ressent rien. 

D’Autres Formes veut miser sur l’expérience, la surprise, la créativité des spectateurs pour qu’ils explorent par eux-mêmes le champ des possibles de chaque oeuvre. Pour ce faire, aucune médiation n’est prévue au préalable. C’est le spectateur qui s’approprie l’oeuvre et qui le façonne à sa guise en fonction de ses envies et de sa curiosité sans être bridé. "Nous ne prévoyons pas d’explication ni de livret de médiation pour accompagner les oeuvres ou la circulation du public", précise le chargé de communication.

Et bien sur une programmation de concerts les soirs du week-end avec une scénographie inédite qui place les artistes au milieu du public !

Le programme du festival

© Instabilites

Vendredi 1er avril à partir de 21h

Samedi 2 avril de 14h à 17h

Samedi 2 avril à partir de 21h

Dimanche 3 avril de de 14h à 18h

CHAPELIER FOU ENSEMB7E © BEN PI_1

Infos +

D’Autres Formes se veut être également un évènement pédagogique et préventif auprès des publics scolaires en faisant réfléchir les générations futures sur leur capacité à analyser l’écosystème en ligne. La Rodia travaillera sur la prévention des usages d’aujourd’hui et des tendances de demain en éclairant le public sur les limites et les risques du tout en ligne (identité, partages non maitrisés, propagation de fausses infos ...). 

Pendant ce temps fort, toute l’équipe de La Rodia sera mobilisée. Ce festival est la première marche vers d’autres évènements à La Rodia voire hors les murs ces prochaines années…

Infos pratiques

Quitter la version mobile