Découvrez en avant-première le musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon…

VIDEO • À deux jours de l’ouverture du musée des Beaux-arts et d’archéologie de Besançon, nous avons pu nous glisser entre les sculptures, les dessins et les toiles ce mercredi 14 novembre 2018…
 

©

Le grand escalier s'impose toujours à droite lorsque l'on entre dans le musée. La visite peut s'effectuer en traversant le hall où l'on retrouve le "carré des donateurs". Un hommage est notamment donné à l'Abbé Boisot. Dès 1694, il a légué à la ville sa collection en grande partie de celle de la puissante famille des Granvelle. Cette donation avait été effectuée à une exigence près "que cette collection soit montrée au public deux fois par semaine", nous indique-t-on. D'autres donateurs viendront ensuite s'ajouter au tableau comme : Pierre-Adrien Pâris, architecte du roi Louis XVI, le peintre Jean Gigoux ou encore Adèle Besson.

La visite se poursuit sur une partie archéologie où "les arcades ont été ouvertes afin de créer de la transparence dans le musée", précise Adelfo Scaranello, l'architecte en charge du projet de rénovation. Cette partie s'ouvre sur la mosaïque "Le triomphe de Neptune", qui est exposé à la manière d'une toile : "aucun objet n'appartient au mur d'où l'importance de la scénographie", indique l'architecte. "C'est une production qui interroge et qui réconcilie l'histoire de l'art et l'archéologie", souligne Julien Cosnuau, archéologue et responsable des collections archéologiques.

Le triptyque de La Chapelle Intérieur de Van Orley se laissera ensuite observer en perspective pour arriver sur la Couronne de Vincent Barré que Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, aimerait voir rester au musée : "Si de généreux mécènes peuvent nous permettre de l'acquérir, c'est avec plaisir", lance-t-il.

Autre œuvre majestueuse du musée : "La déploration sur le Christ mort" d'Agnelo Bronzino. Cette œuvre est le témoignage de la position privilégiée occupée par la famille franc-comtoise des Granvelle dans l'Europe de la Renaissance.

La visite se poursuit grâce à un couloir qui offre de rares perspectives sur les œuvres en contre-plongée. Le visiteur passera par les peintures françaises du 17e siècle, un salon du 18e siècle pour s'arrêter sur une toile de Courbet ou encore de Signac sans oublier Matisse…

Bonne visite...

Info +

Musée des Beaux-arts et d'archéologie de Besançon

Quitter la version mobile